segunda-feira, 2 de março de 2020

Última Hora: Confira a orgânica do Governo liderado por Nuno Gomes Nabiam







EMPOSAMENTO DO NOVO GOVERNO LIDERADO POR ENG. NUNO GOMES NABIAM




GUINÉ-BISSAU - Militares ocupam Supremo e tribunais da Relação e Regional de Bissau

O Supremo Tribunal de Justiça e os tribunais da Relação e Regional de Bissau foram ocupados por militares e estão impedidos de funcionar, denunciou hoje, em comunicado, o gabinete da maior instância judicial da Guiné-Bissau.

"O Supremo Tribunal de Justiça vem informar a opinião pública nacional e internacional que por razões desconhecidas as instalações do Supremo Tribunal de Justiça, do Tribunal da Relação e o Tribunal Regional de Bissau foram ocupadas por forças de defesa e segurança, facto que impede o normal funcionamento destes tribunais", refere, em comunicado divulgado à imprensa, o gabinete do presidente do Supremo Tribunal de Justiça.

As instalações do Supremo Tribunal de Justiça estão ocupadas por militares desde sexta-feira, depois de presidente Umaro Sissoco Embaló ter demitido Aristides Gomes do cargo de primeiro-ministro e nomeado Nuno Nabian.

Umaro Sissoco Embaló, dado como vencedor da segunda volta das presidenciais da Guiné-Bissau pela Comissão Nacional de Eleições, tomou posse simbolicamente como Presidente guineense na quinta-feira, numa altura em que o Supremo Tribunal de Justiça ainda analisa um recurso de contencioso eleitoral interposto pela candidatura de Domingos Simões Pereira.

Após estas decisões, registaram-se movimentações militares, com os militares a ocuparem várias instituições de Estado, incluindo a rádio e a televisão públicas, de onde os funcionários foram retirados e cujas emissões foram suspensas.

A Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental (CEDEAO) voltou hoje a ameaçar impor sanções a quem atente contra a ordem constitucional estabelecida na Guiné-Bissau e acusou os militares de se imiscuírem nos assuntos políticos.

Apesar de ter reconhecido Umaro Sissoco Embaló como vencedor das presidenciais, a CEDEAO condena todas as ações tomadas "contrárias aos valores e princípios democráticos" e que atentam contra a ordem constitucional estabelecida e "expõem os seus autores a sanções".

A CEDEAO reitera a "necessidade absoluta" de se esperar pelo fim do processo eleitoral e que vai ajudar a que sejam tomadas iniciativas para que seja posto um fim ao impasse pós-eleitoral.

Cipriano Cassamá, que tinha tomado posse na sexta-feira como Presidente interino, com base no artigo da Constituição que prevê que a segunda figura do Estado tome posse em caso de vacatura na chefia do Estado, renunciou domingo ao cargo por razões de segurança, referindo que recebeu ameaças de morte.

Aristides Gomes denunciou que um grupo de militares invadiu a sua residência, retirando as viaturas da sua escolta pessoal e proferindo ameaças.

Além disso, tem utilizado a rede social Facebook para denunciar várias ocupações por militares de instituições do Estado, incluindo que Nuno Nabian ocupou hoje o seu gabinete do Palácio do Governo.

Umaro Sissoco Embaló já afirmou que não há nenhum golpe de Estado em curso no país e que não foi imposta nenhuma restrição aos direitos e liberdades dos cidadãos.


Por NAOM

Afrique: Pourquoi la Guinée Bissau est tant convoitée?


Pourquoi la Guinée Bissau est-elle tant convoitée?

La population est estimée à plus de 2.5 millions d’habitants. Elle est une ancienne colonie portugaise et a mené une bataille très féroce pour obtenir son indépendance. Depuis la mort de son premier président M. Cabral, les autres puissances mènent une lutte pour contrôler ce pays, comme ce qui se passe dans les autres pays africains.

C’est ainsi que la plupart des présidents qui se sont succédés, ils se sont laissés dans ce sens pour laisser mourir leur peuple de famine et c’est le désastre. Le plus vieux parti politique, le parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et du cap vert, qui a comploté contre son propre dont son représentant est M. Domingos Simoes Pereira, battu à ces élections, n’arrive pas à digérer sa défaite, parce qu’il aura trop de comptes à régler.

Pour sa campagne, il a été aidé par cette communauté internationale et il s’était permis, de louer des avions pour parcourir le pays et les îles. Ayant rassuré tous ces bailleurs de fonds, il se trouve très embêté et malgré tout le forcing, le peuple est resté imperturbable. Où trouver tous ces milliards pour rembourser toutes ces dettes ? Voilà, la raison principale qui donne du fil à retordre au perdant de ces élections, M. Domingos Simoes Pereira.

Simoes Pereira, dos au mur?

Dans sa débandade, il lui faut trouver des échappatoires et c’est sur le président sénégalais, M. Macky Sall qu’il déverse sa haine et son venin. Heureusement que le Ministre sénégalais des Affaires Etrangères, vient d’avoir le nez creux pour sortir un communiqué en ces termes : « le gouvernement du Sénégal a qualifié ces accusations d’allégations infondées, irresponsables et contraires aux relations de bon voisinage qui ont toujours existé entre les peuples sénégalais et bissau-guinéens. Fidèle à son attachement aux principes qui guident les relations entre Etats, notamment la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, le Sénégal respecte la souveraineté de la Guinée Bissau et ses institutions »

Sur quoi, va-t-il se baser pour justifier son échec et faire face à ces emprunts ?

Au-delà, il faut voir la richesse des eaux de ce pays dont les poissons sont des espèces rares. L’union européenne s’en est servie avec la complicité de ses chefs d’état antérieurs, qui ont accepté la maudite contribution de 9 millions d’euros, pendant qu’elle verse à sa voisine, la Mauritanie plus de 40 millions d’euros. Un vrai patriote à la tête de cet état, ne peut pas les arranger et Embalo Umaro s’affiche comme celui qui est attendu par tout ce peuple.

On vient d’y découvrir du pétrole, du gaz, de l’or et d’autres ressources impensables, pendant ce temps la population crève de faim et de maladie. Elle est assise sur des richesses incommensurables et cela, va susciter des convoitises énormes et ça a déjà commencé par ces manigances à cautionner la forfaiture à la vérité.

 Sans compter ses sites touristiques inexploités et ses forêts vierges, le pays est à rebâtir, mais pas à n’importe quel prix et c’est tout qui blanchit le sommeil de ceux qui digèrent mal la défaite de M. Simoes Pereira.

Ayant plus d’îles, c’est en Guinée Bissau que toutes les transactions des narcotrafiquants se déroulent. C’est le carrefour mondial de la transaction de la drogue, ce qui a été dénoncé par l’ONU. Le président Embalo Umaro, va-t-il livrer cette bataille ? Ils ont peur et à entendre le nouveau président s’exprimer, ce fléau trouvera un autre chemin.

Pour toutes ces raisons, un vrai patriote, celui qui va venir s’occuper de ses compatriotes, est de facto, un ennemi à abattre. Il se trouve que le peuple bissau-guinéen est quand-même fatigué de laisser la gestion de son destin au parti politique de Domingos Simoes Pereira, qui les a pris en otage depuis plusieurs décennies. Comme une boîte à vitesse, il a embrayé une nouvelle vitesse, en choisissant le Général Embalo Umaro.

Ainsi donc, le Mouvement pour l’Alternance Démocratique (MADEM G5), le parti politique du candidat Embalo Umaro, vient de remporter pour la première fois, sa victoire aux présidentielles. Le plus vieux parti politique de ce pays vient de subir sa défaite et son représentant a du mal à avaler la pilule.

La Guinée Bissau, une terre convoitée

Par son fait, le président de l’assemblée nationale qui n’était même pas candidat, s’est auto-proclamé président, le vendredi 28 février pour distraire la communauté internationale à la manœuvre. Ses mandants viennent de le lâcher. Voyant sa sécurité menacée, s’est mis à table pour reconnaître la victoire de la MADEM G5. Beaucoup de cadres et présidents d’institutions qui ont pris fait et cause pour M. Simoes Pereira, se trouvent soudain, dans des sales draps et certains ont déjà fui le pays.

Si les pays n’ont pas d’amis, il faudrait au président Embalo se diriger vers les américains pour la lutte contre les narcotrafiquants.

C’est une grande leçon politique que ce pays fait passer aux africains. Trop c’est trop et chaque chose a un temps et chaque temps a ses choses. Les africains doivent se mobiliser à aider ce pays. Déjà, un groupe de médecins africains à Paris est prêt à apporter son expertise en santé à cette population.

Joël ETTIEN

Directeur de publication : businessactuality.com 

GUINÉE-BISSAU: NOUVEAU REBONDISSEMENT AVEC LA DÉMISSION DU PRÉSIDENT PAR INTÉRIM, DÉSIGNÉ PAR LE PARLEMENT


TV5MONDE

Guinée Bissau: Il faut chercher à comprendre, que d’en faire une compétition servile.


La Guinée Bissau doit être comprise et soutenue que de vouloir en faire, un champ de compétition servile, abominable et interminable.

Ce n’est pas le temps de faire de la Guinée Bissau un champ de compétition servile

Les statistiques indiquent qu’il y a 110 enfants qui meurent sur 1000 enfants qui naissent. Le taux de chômage a atteint plus de 80%, c’est le carrefour de toutes les transactions des narcotrafiquants au monde. Pourtant tout y vierge.

Dans une compétition, il y a toujours des perdants et vainqueurs, pourquoi, en Guinée Bissau, on fait croire que cette règle, ne doit pas s’appliquer ? Le pays a trop de besoin et il faut que tous les fils et filles de ce pays se mettent autour au président élu pour actionner leur développement.

Un peuple qui a tout et plombe sous le poids de la misère, c’est que ceux qui ont été promis à la gestion de son destin, n’ont pas été honnêtes et consciencieux. Le peuple a une terre tellement riche, que chaque fille et fils doit apporter son savoir à construire ce pays. Voilà des médecins qui exercent à Paris et en Île de France qui, sans connaître le pays, sachant les difficultés, se mettent à disposition pour lui apporter leur expertise. Il y a dans le monde entier des bissau-guinéens qui sont bien formés, c’est le moment de revenir au pays pour se mettre à disposition, personne ne viendra développer leur pays à leur place.

Le poste de président de la république, n’est pas un banc pour que toue le monde veille l’occuper

Pourquoi, il faut nécessairement devenir président de la république pour être utile à son pays ? Il faut arrêter de vouloir contenter l’extérieur. Il faut bannir ce complexe de blanc.

Que le président Embalo ait eu de l’amitié avec le défunt guide libyen et avec le soudanais en prison Béchir, où est le problème pour que la communauté internationale le sanctionne ? En plus en quoi, cette communauté internationale à avoir dans les affaires internes de ce pays pour qu’elle se joue en donneur de leçon, en utilisant ses propres fils inconscients pour retarder son développement ? Et ceux qui sont impliqués dans les trafics de drogue et qui pillent les ressources de leur propre pays au détriment de la population que faut-il faire d’eux ?

Le peuple a faim, l’éducation et la formation n’existent pas, les malades meurent dans les centres de santé, la communauté internationale, ne dit rien, tout ce qui l’importe, c’est comment arrêter son élan. C’est son ingérence dans sa politique. Non.

La Guinée Bissau n’a plus besoin d’ingérence néfaste, mais d’expertise pour se construire.

Ils vont mettre le président Embalo sous pression et à force de vouloir se protéger, il va passer à côté de l’essentiel et les mêmes viendront avec leurs médias aux ordres pour le diffamer.

Que les organisations sous-régionales et l’union africaine interviennent vigoureusement pour faire respecter l’ordre. Les communiqués qu’ils produisent, ne sont pas claires. Quand on refuse, on dit non. Le silence coupable des autres chefs d’états africains, dans cette crise postélectorale, répond à quoi ?

En aidant ce pays, on s’aide soi-même.

Joël ETTIEN

Directeur de publication : businesactuality.com

Shame on you Ecowas_Cedeao

Antes da comissão da CEDEAO receber "luva" € com dinheiro roubado do povo.
Shame on you Ecowas_Cedeao

COMMUNIQUE La Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)

Se félicite de l'organisation pacifique du scrutin du premier tour de l'élection présidentielle en Guinée-Bissau, le 24 novembre 2019 et du deuxième tour le 29 décembre 2019, dans des conditions jugées justes, équitables et transparentes par la mission électorale de la CEDEAO et par l'ensemble des missions internationales qui les ont observés.

2. La Commission de la CEDEAO félicite le Peuple Bissau-Guinéen pour sa participation active à ces consultations qui viennent ainsi clôturer le cycle électoral établi par les Autorités Bissau-Guinéennes pour mettre fin à la crise politique et institutionnelle à laquelle le pays faisait face.

3. La Commission de la CEDEAO a pris connaissance des résultats définitifs du deuxième tour de l'élection présidentielle en Guinée-Bissau publiés le 17 janvier 2020 par la Commission Nationale des Elections (CNE) et reconfirmés par la CNE le 21 janvier 2020. La Commission de la CEDEAO prend acte de ce que Monsieur Umaro Sissoco EMBALO, candidat du Mouvement pour une Alternance Démocratique (MADEM-G15) a obtenu 53,55% des voix face au candidat du Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), Monsieur Domingos Simoes PEREIRA qui a réuni 46,45% des suffrages.

4. La Commission de la CEDEAO adresse par conséquent, ses félicitations à Monsieur Umaro Sissoco EMBALO, arrivé en tête du scrutin. Elle remercie tous les autres candidats qui, à travers leur participation à cet exercice électoral, ont démontré leur attachement aux valeurs démocratiques chères à la CEDEAO.

5. La Commission de la CEDEAO recommande aux différents Organes et Institutions impliqués dans le processus électoral de finaliser rapidement leurs travaux afin de permettre l'investiture du nouveau Président, indispensable à la normalisation politique et institutionnelle de la Guinée-Bissau.

6. La Commission de la CEDEAO réitère son engagement à continuer à accompagner les Autorités et le Peuple Bissau-Guinéens dans leurs efforts visant à consolider la démocratie et à promouvoir la paix et la stabilité, conditions indispensables pour la mise en euvre des priorités de développement socio-économique et la prospérité de la Guinée-Bissau.

7. Abuja, le 22 janvier 2020.

Fonte: Dara Fonseca Ramos

COVID-19 - ONU fecha em Genebra e Conselho dos Direitos Humanos cancela eventos

O Palácio das Nações Unidas, em Genebra, que recebe 100.000 visitantes por ano, fechou hoje as portas devido à epidemia de Covid-19, enquanto o Conselho de Direitos Humanos da ONU cancelou todos os eventos paralelos às sessões.


"Suspendemos temporariamente as visitas guiadas ao Palácio como medida de precaução ligada ao Covid-19", explicou a porta-voz da ONU em Genebra, Alessandra Vellucci, referindo que o encerramento do local vigorará até ao próximo dia 13.

A ONU também está a examinar os eventos agendados para Genebra nos próximos dias, admitindo que, devido às recomendações da Organização Mundial da Saúde, as atividades e reuniões poderão ser adiadas "a fim de preservar a saúde dos participantes", explicou Vellucci.

As Nações Unidas também decidiram cancelar todas as reuniões paralelas às sessões do Conselho de Direitos Humanos (que duram até 20 de março), como eventos organizados por países e organizações não-governamentais sobre temas específicos.

"Circunstâncias fora do nosso controlo obrigam-nos a reagir e a tomar medidas cautelares", explicou a presidente do Conselho, a austríaca Elisabeth Tichy-Fisslberger.

A organização também pediu aos enviados especiais que deveriam vir a Genebra apresentar os seus relatórios que façam antes as suas apresentações por videoconferência.

As decisões da ONU na Suíça (sede europeia das Nações Unidas) foram anunciadas depois de a organização ter cancelado na sexta-feira todos os eventos públicos ou privados que reúnam mais de 1.000 pessoas.

O Salão Automóvel de Genebra, que deveria começar esta semana, o Festival de Cinema e o Fórum Internacional de Direitos Humanos, todos marcados para o período entre 06 e 15 de março e que acolhem quase 40.000 pessoas todos os anos, foram também cancelados hoje.

A Suíça é afetada pela epidemia de Covid-19 desde 25 de fevereiro, tendo sido hoje anunciado um 25.º caso pela entidade que regula a saúde naquele país.

A direção-geral de saúde local passou o nível de alerta de amarelo para vermelho e juntou três novas regras de conduta para evitar o contágio de Covid-19: os lenços usados devem ser deitados fora numa lixeira fechada, os apertos de mão devem ser evitados e os suspeitos de estarem doentes devem telefonar sempre antes de se dirigirem ao médico ou às urgências dos hospitais.

Até agora, as regras passavam apenas por lavar bem as mãos, tossir e espirrar para um lenço ou na dobra do cotovelo e ficar em casa em caso de se ter febre e tosse.

A epidemia Covid-19, detetada em dezembro na China e que pode causar infeções respiratórias como pneumonia, já provocou mais de 2.900 mortos e infetou mais de 87 mil pessoas, de acordo com dados reportados por 60 países. Das pessoas infetadas, mais de 41 mil recuperaram.

Além dos mais de 2.800 mortos na China, há registo de vítimas mortais no Irão, Coreia do Sul, Itália, Japão, Filipinas, França, Hong Kong, Estados Unidos e Taiwan. Em Portugal foi hoje confirmado um infetado e um outro caso que aguarda uma contraprova

A Organização Mundial de Saúde (OMS) declarou o surto de Covid-19 como uma emergência de saúde pública internacional e aumentou o risco para "muito elevado".

NAOM

COVID-19 - Nigéria coloca 58 pessoas em isolamento após contacto com italiano

Cinquenta e oito pessoas que estiveram em contacto com o italiano infetado com o novo coronavírus em Lagos, a capital económica da Nigéria, foram colocadas em quarentena, afirmou hoje o ministro da Saúde, Osagie Ehanire.


A Nigéria, com cerca de 200 milhões de habitantes, foi o primeiro país da África subsariana com um caso positivo do novo coronavírus (Covid-19).

O primeiro caso confirmado de Covid-19 foi um italiano que chegou a Lagos, oriundo de Milão, em 25 de fevereiro, mas antes da confirmação o homem esteve no estado vizinho de Ogun, numa fábrica de cimento.

O italiano está internado, desde sexta-feira, num hospital especializado no tratamento de doenças infecciosas.

O ministro da Saúde declarou que as autoridades estão à procura de todas as pessoas com quem o italiano possa ter estado em contacto, antes de ter sido diagnosticado com o Covid-19, para que estas sejam colocadas em isolamento durante 14 dias.

Até agora foram identificadas 19 pessoas em Lagos e 39 no estado de Ogun, disse o governante.

"A procura de contactos é uma atividade que é realizada por especialistas - epidemiologistas que sabem exatamente que perguntas fazer e como encontrar pessoas", declarou o ministro.

As autoridades nigerianas continuam à procura de pessoas que possam ter estado em contacto com o paciente italiano, nomeadamente os 156 passageiros que embarcaram consigo na Nigéria.

O número de pessoas para isolamento não foi ainda estimado porque, segundo o ministro, a investigação ainda está em curso.

Devido ao fraco sistema de saúde e à elevada densidade populacional, a Nigéria é considerada um país altamente vulnerável à propagação do Covid-19, afirmou a mesma fonte.

O surto de Covid-19, detetado em dezembro, na China, e que pode causar infeções respiratórias como pneumonia, provocou pelo menos 2.980 mortos e infetou mais de 87 mil pessoas, de acordo com dados reportados por 60 países.

Das pessoas infetadas, mais de 41 mil recuperaram.

Além de 2.873 mortos na China, há registo de vítimas mortais no Irão, Itália, Coreia do Sul, Japão, França, Taiwan, Austrália, Tailândia, Estados Unidos da América e Filipinas.

A Organização Mundial de Saúde (OMS) declarou o surto de Covid-19 como uma emergência de saúde pública internacional e aumentou o risco para "muito elevado".

NAOM

Covid-19: Confirmado primeiro caso positivo no Senegal

O Senegal confirmou hoje o seu primeiro caso positivo com o novo coronavírus, tornando-se no segundo país da África subsariana a contrair a infeção, confirmou o ministro da Saúde, Abdoulaye Diouf Sarr.

A vítima do Covid-19 é um cidadão francês que chegou ao país em 29 de fevereiro, a bordo de um voo da Air Senegal, declarou o governante.

Segundo o ministro, vão ser tomadas medidas para ajudarem as pessoas a tomarem comportamentos adequados de precaução.

Para tal "será instalado um dispositivo de informação em igrejas, com a ajuda de funcionários do Ministério da Saúde e guias religiosos", acrescentou Abdoulaye Diouf Sarr.

O Comité Nacional de Gestão de Epidemias vai reunir-se para refletir e propor soluções, tendo um orçamento disponível para a atuação de 1,4 mil milhões de CFA (cerca de 213,429 euros), explicou a mesma fonte.

O Egito, que foi o primeiro país africano a ter um caso positivo de Covid-19, confirmou hoje o seu segundo caso.

O Presidente do Egito, Abdel Fattah el-Sisi, ordenou medidas mais rigorosas de controlo da saúde pública nos portos do país.

A Nigéria e a Argélia são os restantes países africanos que, até agora, confirmaram casos de Covid-19.

O surto de Covid-19, detetado em dezembro, na China, e que pode causar infeções respiratórias como pneumonia, provocou mais de 3.000 mortos e infetou quase 90 mil pessoas em 67 países, incluindo duas em Portugal.

Das pessoas infetadas, cerca de 45 mil recuperaram.

Além de 2.912 mortos na China, há registo de vítimas mortais no Irão, Itália, Coreia do Sul, Japão, França, Hong Kong, Taiwan, Austrália, Tailândia, Estados Unidos da América e Filipinas.

A Organização Mundial de Saúde (OMS) declarou o surto de Covid-19 como uma emergência de saúde pública internacional e aumentou o risco para "muito elevado".


Leia Também:

Coronavirus : Premier cas confirmé au Sénégal

Coronavirus : Premier cas confirmé au Sénégal

Les résultats des analyses sont sortis. Le Français en observation à l’Institut Pasteur a été testé positif au Coronavirus. Selon Emédia, il s’agit du premier cas confirmé à Dakar, selon des sources médicales.

Le Français vivant aux Almadies a voyagé, avant-hier samedi, 29 février, via Air Sénégal. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale va réclamer le manifeste pour suivre les passagers de ce vol.

Par: Awa FAYE 

Seneweb.com 

COMUNICADO À IMPRENSA


Bandidos furanta cabeça 
Responsáveis deste imbróglio, supremo tribunal da justiça, saiaram do buraco para ladrar. O dinheiro que receberam para criar guerra no país terminou? Uma coisa podem ter certeza, ninguém entrará nem sair no Palácio de Governo até segundo ordem...

O CHEFE EXECUTIVO GUINEENSE. ENG. NUNO GOMES NABIAN, NO PALÁCIO DO GOVERNO. MAIS UM DIA DE TRABALHO.

 



Junior Gagigo

###urgente###


CEDEAO, União Áfricana, CPLP, União Europeia, e as Nasções Unidas, "P5" são canalhas Mor, é bom que isso fica claro, e que todos tenham clareza disso, de que as instituições Guineenses serão defendidas sim, pelas forças superiores da defesa e segurança nacional do nosso País, é assim em todo mundo, é bom saber que na Guiné-Bissau não todos os cidadãos que têm compromissos com Domingos Simões Pereira, outra coisa é, não está escrito ordeiramente na Lei da nossa constituição da República, de que o povo Guineense só pode ter um presidente da República isto é, só quando os membros permanentes do conselho de segurança das Nações Unidas, reconhecer os resultados eleitorais? Eu acho que não mas sim, é o povo Soberano nas urnas, somos nós á ordenar quem é o nosso presidente dentro do nosso território nacional ponto final, "P5" reconhecendo ao não, o general Umaro Sissoco Embalo foi escolhido democraticamente no jogo democrático pelo povo, e a CNE como órgão com a legitimidade para tal efeito, toma a iniciativa de lhe autoproclamar como manda a lei eleitoral e a constituição da República, a onde está problema, ou problema é porque o Domingos Simões Pereira deveria ganhar?



Por O Democrata Osvaldo Osvaldo

Após ser desafiado pelo STJ, que disse que a presença da CEDEAO no apuramento nacional era ato político não juridico, fazendo a CNE voltar atrás! A mesma CEDEAO que felicitou o presidente eleito no encontro dos chefes de Estados, vem estranhar atuação militar, ordenado por seu comandante em chefe.

Se o STJ pode desafiar a CEDEAO quem ja não pode? Aliás, quando vira tão longínqua sanção? Ou a CEDEAO, alias, grupo de funcionários que meterem esse comunicado querem, desafiar decisão dos chefes de Estado?

Por: Carlos Sambu

Fonte: Aristides Gomes - Primeiro Ministro da Guiné-Bissau ?

COMUNICADO DE CEDEAO – “IRRESPONSÁVEL” & “INACEITÁVEL” - DEBATE NA RÁDIO 👇👇👇

GUINÉ-BISSAU: RÁDIO ÁFRICA FM SOBRE COMUNICADO DE IMPRENSA DE CEDEAO.

Temas em análise: O confuso e patético comunicado de imprensa de CEDEAO na uma linguagem vacilante e desorientado sobre a resolução de crise artificial.... etc...





Ao General Umaro Sissoco Embalò, Presidente da Repùblica da Guinè-Bissau!

Por Intunda Na Montche

Depois do empossamento dos membros do governo do Eng° Nuno Gomes Nabiam, lhe aconselhamos o seguinte, sempre com muito respeito sem querer-lhe ensinar nada, mas simplesmente è opinião de um cidadão ativista social:

De chamar a ordem e disciplina à todos os Embaixadores e corpos diplomàticos da Guinè-Bissau espalhados pelo mundo, para desenhar uma nova politica geo-estratègica do nosso paìs, segundo as linhas politicas desenhadas pelo Presidente da Repùblica e seu governo, para promover a imagem da Guinè-Bissau no mundo.

Sem mais assuntos, lhe desejo boa sorte, e lhe mando os meus melhores cumprimentos com muito orgulho de você, e do seu staff, com a esperança na verdadeira mudança no nosso paìs, começando com o ingresso da juventude no governo que se està a formar seus membros.

Obrigado.

GUINÉ-BISSAU – COMMUNIQUE

ALA CEDEAO TONA BUMBA MÁS COMUNICADO 

MEUS IRMÃOS GUINEENSES, A FORÇA DESTE CEDEAO TERMINOU NA ERA JOMAV, COM DJENERAL TODAS DECISÕES VINDAS DE FORA É INVALIDA, MAIS PARA VOCES ACREDITAREM AINDA MAIS, O NOVO ELENCO GOVERNAMENTAL LIDERADO PELO ENG.NUNO NA BIAN TOMA POSSE AINDA E AMANHA CADA MEMBRO VAI AO TRABALHO NO SEU RESPECTIVO GABINETE.....Ler mais







Ali Embalo









Comunicado da CEDEAO sobre a tentativa de golpe de estado na Guiné-Bissau.

No ponto 5, a CEDEAO disse constatar com preocupação a intromissão das forças da defesa e segurança nos assuntos políticos e as apela no sentido de se afastarem imediatamente do campo político e manter uma postura de neutralidade absoluta.

No ponto 6, a Comissão da CEDEAO sublinha que não irá reconhecer nenhum órgão criado e instalado fora do quadro Constitucional e legal.

No ponto 7, a CEDEAO apela à conclusão do processo eleitoral cujo contencioso agurda a decisão do Supremo Tribunal de Justiça.

Viva a Democracia
Viva a Constituição da República
Viva o povo guineense



Malam Mendes

ÚLTIMA HORA: CORONAVÍRUS - Confirmados os primeiros dois casos de coronavírus em Portugal


São dois pacientes internados em hospitais do Porto.

Os dois primeiros casos de infeção do novo coronavírus Covid-19 em Portugal são dois pacientes internados em hospitais do Porto:
  • um médico do Hospital Tâmega e Sousa que esteve no norte de Itália de férias. Ficou internado ontem à tarde no hospital de Santo António;
  • um homem que foi a Espanha em trabalho e está internado no hospital de São João.
Ambos os casos estão dependentes de contra-análise.

ESTIMULAR O CRESCIMENTO DO SETOR PRIVADO EM ÁFRICA

Secretário Pompeo

Fonte: Representação da Embaixada dos Estados Unidos em Bissau

POVO GUINEENSE GOZ KUM FIA UMARO SISSOCO EMBALO I GENERAL I FALA I NA GANHA SEGUNDA VOLTA DE ELEIÇÃO I GANHAL I FALA I NA N'POSSADO DIA 27 INPOSSADO I FALA I NA PUI ORDEM NA PAIS I PUI NUNDE KU PROBLEMA ISTA NEL? VIVA GENERAL UMARO SISSOCO EMBALO NA FIRIANTA CORSON DE PAPA JOMAV


Fransuar Cancolan Mendis 

KUMA, Da Mon Katen Gosi


CHAMADA DE ATENÇAO!

Por: mago yanick aerton

O que reza a alínea i) do art.. 68º. da Constituição da Republica da Guiné-Bissau, em relação a uma das competências do Presidente da Republica, e o seguinte:
“Nomear e exonerar os restantes membros do Governo, sob proposta do Primeiro-Ministro, e dar-lhes posse.”

Senhor Presidente da República, mais uma vez, vimos informar que o povo não lhe vai perdoar se defraudar as suas expectativas, aceitando a proposta de nomeação de figuras controversas ou que podem ser objecto de repúdio da parte daqueles que confiaram na sua pessoa e o elegeram para exercer esse prestigioso cargo.

O facto de alguém ter participado activamente na campanha, quer na primeira quanto na segunda voltas, não quer dizer que deve vir pedir a factura, como se a participação na campanha não fosse um acto voluntário.

O que se pretendia era afastar uma governação altamente prejudicial ao país para outra que seja portadora de esperança de todo um povo. Era essa a ideia que motivou a cada um daqueles que o apoiaram, sem que o Presidente com eles tivesse assinado algum contrato, ou que o Presidente lhes tivesse prometido lugares.
Aliás, o Estado até não é uma multinacional, onde podem trabalhar milhares de pessoas, mas sim, um regulador da sociedade de cujos recursos para a sua existência, vêm de um sector privado activo e ambicioso, gerador de riqueza susceptível de permitir ao Governo levar a cabo uma política social que tenha em conta sobretudo das populações não vulneráveis.

Por favor, senhor Presidente, não nos venha com caras já desgastadas, num país com tantos bons quadros, onde não faltam competências para corresponderem às expectativas do Povo que votou massivamente na pessoa de Vossa Excelência.

Apesar de termos investido todas as nossas energias e alguns meios pessoais, não vamos ficar calados, e estaremos na linha de frente, a defender que os critérios sejam de competência, fidelidade e credibilidade – numa palavra a BOA GOVERNAÇÃO.

Nada de jobs for the jobs!!!!!!
Se acontecer, tal poderá ser considerado uma traição da parte do Senhor General Presidente.

Estamos a espera do anúncio do governo, para nos podermos pronunciar.

Boa sorte!
Deus abençoe a Guiné-Bissau e o seu povo!

Fonte: Aires Salla

Israel anuncia que vacina para o coronavírus ficará pronta em três meses

Os testes preliminares provaram sua eficácia e equipe busca modificações que permitam que a imunização em humanos. | Reprodução

Tudo indica que uma vacina contra o novo coronavírus pode ser criada dentro de 90 dias. A afirmação foi feita por David Zigdon, CEO do Galilee Research Institute (Migal), localizado na Galileia, em Israel. Zigdon participou de uma entrevista coletiva na última quinta-feira (27), junto com sua equipe, para anunciar avanços nas pesquisas.

De acordo com o cientista, a equipe trabalhava incansavelmente no desenvolvimento de uma vacina contra o coronavírus. Os testes preliminares em aves provaram sua eficácia e equipe busca agora a modificações que permitam que a imunização em humanos.

“Trabalhamos para obter uma vacina efetiva [para humanos] contra o COVID-19 dentro de oito a dez semanas, e passar para os testes em humanos em 90 dias”, declarou Zigdon. O pesquisador acrescentou ainda que, tanto a vacina para aves, quanto a para humanos, deve ser administrada por via oral.

A equipe que trabalha no projeto é especializada em biotecnologia, meio ambiente e agricultura. A iniciativa mereceu um elogio público do ministro de Ciência e Tecnologia de Israel, Ofir Akunis. “Espero e torço para haja progressos em breve”, declarou. 

A notícia foi compartilhada pelo instituto israelense em sua página no Facebook.

VEJA!

MIGAL מיגל מכון למחקר מדעי בגליל
on Thursday
חוקרי מכון מיגל, הנתמך על ידי משרד המדע והטכנולוגיה, מסבירים על המחקר במסיבת עיתונאים הבוקר.
יעילות החיסון שלנו לוירוס העופות הוכחה בניסויים פרה-קליניים בעופות חיים.
הזהות הגנטית הרבה בין ווירוס העופות לווירוס האנושי, תקצר את תהליך התאמת החיסון לבני אדם.
הרעיון הוא מתן חיסון בצורה פשוטה בטוחה ויעילה דרך הפה ליצירת תגובה במערכת החיסון המייצרת נוגדן לוירוס וכך למנוע את ההדבקות בוירוס.
YNET.CO.IL
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Tarrafal quer deixar de ser o 'campo de morte lenta' para contar história

O Tarrafal já foi campo de concentração onde portugueses, cabo-verdianos, guineenses e angolanos morriam lentamente, foi quartel e escola, mas 80 anos depois tem novo destino: um museu feito de pequenos museus para contar a história da Humanidade.


"A ideia é o campo de concentração ser um sítio no mundo que alberga e consegue contar a história de toda a humanidade. É essa a nossa candidatura à UNESCO", começou por explicar o ministro da Cultura e Indústrias Criativas de Cabo Verde, Abraão Vicente, em entrevista à Lusa, no Tarrafal, na ponta norte da ilha de Santiago.

Em março de 2021, garante, avança a candidatura do Tarrafal, que perde o peso do "campo de concentração" no nome, a Património da Humanidade da Organização das Nações Unidas para a Educação, a Ciência e a Cultura (UNESCO, na sigla em inglês), para o transformar numa "espécie de campo internacional de diálogo pela paz".

Passará a receber exposições e música, projetos artísticos e editoriais de vários países e culturas diferentes, transformando um local outrora de tortura em vários pequenos museus que contam histórias semelhantes ao Tarrafal ao longo da história da Humanidade.

Para Abraão Vicente, o objetivo é levar à UNESCO um projeto que permita, no futuro, que todos os estudantes cabo-verdianos tenham no Tarrafal "um museu de visita obrigatória" e que a "Humanidade veja algo único" no local.

"Uma prisão internacional que se transformou e vocacionou para ser um centro de diálogo pela paz, reunindo aqui as experiências do mundo em termos de privação de liberdade, privação de pensamento, privação de expressão. E trazer aqui povos de todo o mundo para o diálogo", conta.

Do Holocausto, à luta contra a segregação racial protagonizada por figuras como Martin Luther King ou Nelson Mandela, passando pelo extermínio do povo ruandês, são exemplos que Abraão Vicente aponta para os núcleos museológicos dedicados à história da Humanidade que poderão existir no futuro no Tarrafal.

"Que possam ter aqui um núcleo para o contar, isto tudo num país pacífico, onde, apesar de todos os problemas e todas as tricas, nunca ninguém pensou em pegar nas armas para os resolver", enfatizou, acrescentando logo de seguida: "Temos aqui espaços suficientes para albergamos esses projetos museológicos".

Apelidado de "campo da morte lenta", o Tarrafal recebeu ao longo da sua história 340 antifascistas e 230 anticolonialistas. Destes, 37 morreram no local.

"A marca vai ser Tarrafal e não campo de concentração ou ex-campo de concentração", garantiu Abraão Vicente, desvendando outro ponto chave da candidatura à UNESCO.

No local, as marcas de degradação das estruturas são evidentes, como nas celas comuns ou na cantina que descreve no interior como chegava a ser distribuída carne de corvos aos prisioneiros por falta de comida, por entre o capim que não para de crescer.

Entretanto, preparam-se para arrancar obras de reabilitação. Serão oito meses de trabalhos que antecedem a candidatura e que visam dar "autenticidade" ao local, como exige a UNESCO, até tendo em conta as funções, de quartel e escola, que o espaço assumiu após a independência de Cabo Verde, até ser convertido em Museu da Resistência, há 20 anos.

"O mais importante para a UNESCO é o que é que o país faz com o património que candidata, não é o seu passado negro, apenas ligado ao fascismo, à ditadura, o seu uso pós-independência", explicou o ministro, que liderou o processo que terminou, em dezembro último, com a classificação da morna, também pela UNESCO, como Património Imaterial da Humanidade.

Situado na localidade de Chão Bom, o antigo Campo de Concentração do Tarrafal foi construído no ano de 1936 e recebeu os primeiros 152 presos políticos portugueses em 29 de outubro do mesmo ano, tendo funcionado até 1954.

Em 1962, foi reaberto com o nome de "Campo de Trabalho de Chão Bom", destinado a encarcerar os anticolonialistas de Angola, Guiné-Bissau e Cabo Verde.

A candidatura prevê ainda a instalação de um núcleo museológico e de um centro interpretativo para também "contar a história do Tarrafal".

O processo deverá acelerar a partir de 01 de maio, data prevista para assinatura, no local, do acordo de cooperação entre Cabo Verde e Portugal, com vista à candidatura do Tarrafal a Património da Humanidade.

A data, explicou o ministro - que ainda este mês se reuniu em Lisboa para acertar com a ministra da Cultura de Portugal, Graça Fonseca, os termos do acordo - marcará "as balizas" da candidatura e da definição que Cabo Verde quer dar a este processo, contando para isso com o apoio, também como cofinanciador, do Estado português.

"O campo de concentração foi construído por ordem do Estado de Portugal no contexto que todos nós sabemos. Não faria sentido Cabo Verde avançar com uma candidatura sem os recursos técnicos, mas também sem a participação científica, financeira de Portugal", justificou.

Mas Angola e Guiné-Bissau, garantiu Abraão Vicente, também serão convidados a contribuir com a sua própria história neste processo, até a candidatura chegar a Paris.

"Estamos também a perceber como é que Angola e a Guiné-Bissau podem entrar de uma forma mais concreta, já que Moçambique tem a sua própria história em termos de campo de concentração", disse.

O então campo do Tarrafal só foi encerrado em 01 de maio de 1974, após a revolução dos cravos em Portugal.

"Queremos dar amplitude de Humanidade ao Tarrafal: O que é que pode contar sobre o que já se passou na Humanidade, noutros povos, noutros países (...) Nesse sentido, este projeto ultrapassará Cabo Verde e Portugal", rematou o ministro Abraão Vicente, antevendo o trabalho que se segue nos próximos 12 meses, até à entrega da candidatura na UNESCO.

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