segunda-feira, 2 de março de 2020

Guinée Bissau: Il faut chercher à comprendre, que d’en faire une compétition servile.


La Guinée Bissau doit être comprise et soutenue que de vouloir en faire, un champ de compétition servile, abominable et interminable.

Ce n’est pas le temps de faire de la Guinée Bissau un champ de compétition servile

Les statistiques indiquent qu’il y a 110 enfants qui meurent sur 1000 enfants qui naissent. Le taux de chômage a atteint plus de 80%, c’est le carrefour de toutes les transactions des narcotrafiquants au monde. Pourtant tout y vierge.

Dans une compétition, il y a toujours des perdants et vainqueurs, pourquoi, en Guinée Bissau, on fait croire que cette règle, ne doit pas s’appliquer ? Le pays a trop de besoin et il faut que tous les fils et filles de ce pays se mettent autour au président élu pour actionner leur développement.

Un peuple qui a tout et plombe sous le poids de la misère, c’est que ceux qui ont été promis à la gestion de son destin, n’ont pas été honnêtes et consciencieux. Le peuple a une terre tellement riche, que chaque fille et fils doit apporter son savoir à construire ce pays. Voilà des médecins qui exercent à Paris et en Île de France qui, sans connaître le pays, sachant les difficultés, se mettent à disposition pour lui apporter leur expertise. Il y a dans le monde entier des bissau-guinéens qui sont bien formés, c’est le moment de revenir au pays pour se mettre à disposition, personne ne viendra développer leur pays à leur place.

Le poste de président de la république, n’est pas un banc pour que toue le monde veille l’occuper

Pourquoi, il faut nécessairement devenir président de la république pour être utile à son pays ? Il faut arrêter de vouloir contenter l’extérieur. Il faut bannir ce complexe de blanc.

Que le président Embalo ait eu de l’amitié avec le défunt guide libyen et avec le soudanais en prison Béchir, où est le problème pour que la communauté internationale le sanctionne ? En plus en quoi, cette communauté internationale à avoir dans les affaires internes de ce pays pour qu’elle se joue en donneur de leçon, en utilisant ses propres fils inconscients pour retarder son développement ? Et ceux qui sont impliqués dans les trafics de drogue et qui pillent les ressources de leur propre pays au détriment de la population que faut-il faire d’eux ?

Le peuple a faim, l’éducation et la formation n’existent pas, les malades meurent dans les centres de santé, la communauté internationale, ne dit rien, tout ce qui l’importe, c’est comment arrêter son élan. C’est son ingérence dans sa politique. Non.

La Guinée Bissau n’a plus besoin d’ingérence néfaste, mais d’expertise pour se construire.

Ils vont mettre le président Embalo sous pression et à force de vouloir se protéger, il va passer à côté de l’essentiel et les mêmes viendront avec leurs médias aux ordres pour le diffamer.

Que les organisations sous-régionales et l’union africaine interviennent vigoureusement pour faire respecter l’ordre. Les communiqués qu’ils produisent, ne sont pas claires. Quand on refuse, on dit non. Le silence coupable des autres chefs d’états africains, dans cette crise postélectorale, répond à quoi ?

En aidant ce pays, on s’aide soi-même.

Joël ETTIEN

Directeur de publication : businesactuality.com

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