Fonte: impact.sn
L'histoire post-indépendance du Sénégal est une succession de présidents qui ont troqué le "changement" (sopi) pour la continuité politique par le changement des hommes au pouvoir. La seule exception qui confirme cette règle est Mamadou Dia, lequel après avoir malheureusement saboté la Fédération du Mali et réprimé, interdit le PAI, a voulu changer de cap, mais fut victime, pour cela, du coup d'état de son ex-mentor françafricain qui le conduisit en prison. Il est en effet faux de dire le contraire, car c'est le président du Conseil et non le président de la République qui avait les pleins pouvoirs avant 1962.
Le régime présidentiel que nous connaissons actuellement au Sénégal fut institué par L. S. Senghor après l'élimination politique et l'emprisonnement de Mamadou Dia. Il faut le dire aussi clairement : C'est avec Mamadou Dia que fut initié la création d'un secteur public et parapublic (environ 180 entreprises) que Senghor va commencer à libéraliser et démanteler sous la dictée du FMI et de la BM à partir de 1979.
Le néocolonialisme au service de l'exportation des capitaux
Le Sénégal de la "détérioration des termes de l'échange" selon l'expression senghorienne entrait dans l'ère des diktats libéraux des institutions de Bretton Woods. La dette et les intérêts usuriers devenant le leitmotiv des politiques libérales du PREF (Plan de redressement financier) puis des PAS (plans d'ajustement structurel) et la dévaluation de la monnaie coloniale CFA en 1994 après que l'impérialisme français ait décidé d'abandonner son franc national pour la monnaie unique européenne l'Euro.
Le PS (40 ans au pouvoir) et ses démembrements post-première alternance (AFP, Grand Parti, etc.) et le PDS et ses démembrements post-seconde alternance (Reewmi, APR/BBY, etc.) ont tous adopté un seul et unique programme : le libéralisme néocolonial.
Cette continuité des politiques économiques néocoloniales a pour origine : l'intégration du pays, plus généralement l'Afrique comme périphérie pourvoyeuse de matière première à la division internationale du travail de l'ère du capitalisme impérialiste. Le libéralisme est la politique économique la plus avantageuse pour assurer la mainmise des Firmes Transnationales impérialistes sur les sources de matières premières en les privatisant à son profit.
L'exportation des capitaux dans les pays dominés, qui est une des particularités fondamentales de « l’impérialisme, stade suprême du capitalisme » (Lénine), a pour fonction essentielle d'assurer le profit maximum « parce qu'en raison du moindre développement, le taux de profit y est d'une façon générale plus élevé » (K. Marx, Le Capital, livre III, tome 1, p.251 - Editions Sociales). Ainsi dans son livre Le Néo-Colonialisme, dernier stade de l’impérialisme, Kwamé N’Krumah nous donne une illustration éloquente de cela : « Les investissements directs américains en Afrique sont passés entre 1945 et 1958, de 110 millions de dollars à 789 millions, qui proviennent en grandes parties des bénéfices réalisés. Dans cette augmentation de 679 millions, les nouveaux investissements ne se chiffrent qu’à 149 millions de dollars, les bénéfices tirés des investissements anciens, y compris le réinvestissement des surplus, étant estimés à 704 millions. Il en résulte que les pays africains ont subi une perte de 555 millions de dollars. Si l'on tient compte de prêts « non militaires » évalués par le Congrès américain à 136 millions, les pertes totales nettes de l’Afrique se chiffrent encore à 419 millions. Les statistiques officielles américaines évaluent les bénéfices bruts réalisés par les monopoles américains en Afrique entre 1955 et 1958 à 1.234 millions de dollars ; mais, selon d'autres estimations, ils atteindraient 1.500 millions. De quelque façon qu'ils soient considérés, il n'est pas besoin d'avoir un esprit mathématique particulièrement développé pour s’apercevoir que les investissements américains faits en Afrique rapportent des bénéfices de près de 100 % » (cité par l'Union des Populations du Cameroun - UPC - dans Panafricanisme et Néo-Colonialisme). Ce qui est vrai pour les USA dans cette période historique l'est encore plus pour les principales puissances coloniales d'alors que sont la France et la Grande-Bretagne.
Si la colonisation assurait un monopole directe des Multinationales du pays colonisateur, le néocolonialisme est un prolongement indirect de ce monopole unilatéral qui, à l'ère post-indépendance, s'est traduit par les multiples coups d'état et assassinats de présidents par la françafrique dès qu'il y avait tentative d'en desserrer l'étau.
Bien entendu, le néocolonialisme est l'expression de la volonté des puissances coloniales de maintenir leur joug unilatéral sur les ex-colonies, mais il favorise objectivement la concurrence des autres puissances rivales. Monopole et concurrence se superpose et s'oppose ainsi sous le capitalisme impérialiste.
Il est donc fondamental de comprendre que les IDE (investissements directs étrangers) ne sont rien d'autres que "l'exportation des capitaux" qui est, comme l'a démontré Lénine, une des caractéristiques absolues de l'époque impérialiste pour faire des OPA sur les économies des autres pays. La dette et les intérêts usuriers sont ainsi un moyen d'emprisonner les Etats et leurs peuples dans une dépendance servile qui permet le pillage des richesses nationales et la surexploitation de la main d'oeuvre nationale pour enrichir les actionnaires des monopoles des puissances impérialistes hégémoniques (USA, UE, Grande Bretagne, Japon, Israël).
Se laisser obnubiler par la "faim des IDE" présentés comme la principale source de financement des économies de nos pays, c'est oublier que l'exportation des capitaux fait partie de l'ADN de l'impérialisme en tant que système du capital mondialisé.
Le développement des pays dominés ne peut être que la conséquence de politiques fondées avant tout sur le principe de compter d'abord sur ses propres forces. Pour se développer, les ressources internes doivent être la principale source de financement alors que les IDE ne doivent servir que comme compléments.
Les critiques patriotiques justes et les mobilisations légitimes contre les nombreuses manifestations de "mal gouvernance" doivent être ainsi reliées à leur cause profonde pour favoriser une rupture véritable avec le système néocolonial qui est la source fondamentale de la continuité politique entre les quatre présidents du Sénégal indépendant; continuité politique illustrée par l'adoption du libéralisme par tous les présidents, partis et coalitions gouvernants depuis que le FMI, la BM, l'OMC ont été chargés d'élaborer et de contrôler l'exécution des politiques monétaristes du "moins d'Etat" pour la maximisation du profit par les actionnaires.
La croissance au service de l'enrichissement des impérialistes
Pour duper les peuples victimes du néocolonialisme, l'impérialisme a forgé un arsenal idéologique tendant à faire croire que "sa coopération" est une "aide indispensable au développement". Le message est le suivant : "vous ne savez rien faire par vous mêmes, aussi sommes nous chez vous, après vous avoir donné l'indépendance, pour vous aider à vous développer".
Ce logiciel mis en place à travers les "accords de coopération" est complété par le besoin de tout faire pour empêcher la réussite des expériences d'indépendance nationale. D'où par exemple le blocus de la Guinée du NON par l'encerclement avec la complicité néocoloniale du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, le sabotage monétaire par la fabrication massive de faux billets de francs guinéens et l'agression militaire de la Guinée en 1970.
Mais une fois les prix des matières premières contrôlés et rognés à la baisse, l'impérialisme a lancé nos pays dans le cycle infernal de la dette et du paiement des intérêts de celle-ci. L'endettement est devenu une tentacule de la pieuvre impérialiste pour mettre nos pays sous perfusion jusqu'à la dévaluation du franc colonial CFA.
L'extension du camp socialiste à plusieurs pays du Tiers Monde (Révolutions chinoise, cubaine, vietnamienne) et le développement des luttes révolutionnaires armées de libération nationale (Afrique du Sud, Angola, Mozambique, Guinée Bissau, Erythrée, Sahara pour ne citer que les exemples africains) ne faisaient qu'aggraver la crise générale du système impérialiste. Ces avancées anti-impérialistes réduisaient la sphère d'expansion du capital accumulé par l'impérialisme provoquant une sur-accumulation de capital-argent.
La période fut par marquée par la crise de surproduction avec une production de marchandises sans acheteurs et de sur-accumulation avec toujours plus de capital-argent sans secteurs et lieux d'investissements en raison du rétrécissement de la sphère d'influence néocoloniale. Pour résoudre cette contradiction, il fallait s'attaquer en les privatisant aux secteurs publics et parapublics des pays de la périphérie du système impérialiste. La dévaluation du franc colonial CFA a été la réponse à cette exigence de privatisation pour faire circuler le capital-argent accumulé en rachetant à des coûts divisés par deux les entreprises publiques et parapubliques des pays africains.
De même, une fois obtenue la restauration du capitalisme dans l'ex-camp socialiste d'Europe, on a assisté à une ruée des Trusts, Konzerns et Monopoles impérialistes qui se sont taillés, dans un premier temps, la part du lion des économies socialistes privatisées au détriment des nouveaux capitalistes. Les pays ayant une politique indépendante comme l'Irak, la Libye, la Syrie furent militairement détruits ou dans les cas de l'Iran, Le Venezuela, le Nicaragua, l'Equateur de Corréa, la Bolivie de Morales, le Brésil de Lula et Dilma, la Russie et l'Erythrée, seul pays d'Afrique ni membre, ni candidat à l'OMC ... subissent des embargos et des agressions multiformes.
Les impérialistes ont invisibilisé pour les travailleurs et les peuples le PNB (produit national brut) comme indicateur qui additionne richesses intérieures et extérieurs d'un pays au profit du PIB (produit intérieur brut). En effet le PIB fait partie de l'arsenal idéologique des économistes libéraux pour cacher les avoirs extérieurs des entreprises et pays impérialistes pour justifier les politiques libérales de désengagement de l'Etat des économies nationales et éviter ainsi la question cruciale de où va la richesse produite par le travail : aux investissements productifs qui créent des emplois et développent un pays et à l'augmentation du niveau de vie des populations ? Le matérialisme dialectique exige de démasquer cette utilisation de la production quantitative interne de richesses séparée des avoirs externes des maisons-mères pour éviter de se confronter à la question épineuse de l'utilité économique et sociale de l'économie pour les populations.
En effet, le PIB est un indicateur quantitatif de la richesse produite dans un pays; mais ne dit rien en soi concernant quelles classes sociales qui en profitent et à quelles forces productives cela est destiné ? Or, à l'ère de l'impérialisme, donc de la mondialisation capitaliste, les profits des Firmes transnationales sont aussi mondialisées.
C'est ainsi que non seulement Orange, Areva, Total, Suez, Lyonnaise des eaux, EDF, Bouygues, Bolloré, pour ne citer que des exemples français, peuvent s'emparer des pans entiers stratégiques de nos économies nationales pour organiser la fuite des capitaux dont la prise en compte fait en réalité partie du PNB français. L'impérialisme fait ici d'une pierre deux coups : piller les peuples opprimés de sa périphérie et exploiter les travailleurs du centre tout en maximisant ses profits.
L'indicateur quantitatif qu'est le PIB a certes une utilité en terme de calcul économique et à ce propos la colonisation aussi haussait le PIB tout comme le néocolonialisme le fait. C'est dire donc qu'il n'y a rien de plus faux que de faire croire que le PIB est l'indicateur par excellence du développement.
Toutefois, le PIB comme indicateur économique peut aussi renseigner sur les crises politiques dans un pays; c'est ce que démontre le tableau suivant réalisé par le camarade Bamba N'Diaye du PIT sur l'évolution du PIB et les changements politiques au Sénégal :
En effet la chute du PIB est souvent annonciatrice des périodes de crises et changements politiques. Macky Sall en ait ainsi averti. C'est le cas actuellement dans la plupart des pays du monde suite à la pandémie du Covid 19 et, même là, la baisse n'est relativement pas pareil partout; Il y a des pays qui ont fait des choix anti-libéraux de gestion de l'épidémie qui s'en sortent nettement mieux que ceux qui ont choisi "l'économie, c'est-à-dire les profits des actionnaires, à la santé".
Pour contester l'inexistence de dimension sociale du PIB, les mouvements critiques anti ou alter-mondialistes ont introduit l'IDH (indice de développement humain) que les organismes de Bretton Woods ont aussi instrumentalisé pour se présenter comme "luttant contre la pauvreté" et dont l'objectif réel est de faire émerger une "classe moyenne" consommatrice dans les pays de la périphérie au cours du processus de l'actuelle mondialisation capitaliste sous l'hégémonie de l'impérialisme occidental.
Voilà pourquoi, certains revenus et salaires ont connu des hausses relativement importantes dans nos pays, ce qui n'a été possible que parce que l'écart avec la grande majorité de la population toujours plus pauvre a été maintenu voire aggravé.
La part des bourgeoisies bureaucratiques néocoloniales
Dans tout ce système de prédation, quelle est la part des bourgeoisies compradores sénégalaises et africaines ? Comment procède la bourgeoisie bureaucratique néocoloniale libérale sénégalaise pour prendre sa part après que les impérialistes aient capté la part du lion? L'économiste marxisant Makhtar Diouf en dresse un tableau significatif quand il décrit ce qu'il nomme fort justement les "éléphants blancs" réalisés par les quatre présidents qui se sont succédé au Sénégal depuis 1960:
"Les présidents sénégalais qui ont cherché à jouer au baron Haussmann ont concentré l'essentiel de leurs efforts sur Dakar, avec des réalisations n'ayant rien à voir avec l'amélioration du niveau de vie des résidents de cette région. Chacun a tenu à tisser sa toile, à marquer son territoire, pour laisser à la postérité une marque par laquelle on pourra se le rappeler. Des sommes énormes ont été englouties dans des non-priorités, voire des fantaisies, dans une sorte de rivalité. Senghor a eu son Festival mondial des arts nègres en 1966. Wade devait avoir son Fesman qui n’a pas eu le même succès en dépit de son coût exorbitant. Senghor a eu son Théâtre Daniel Sorano en 1965. Wade devait avoir son Grand théâtre, alors que Sorano rénové, est resté intact et sous-utilisé. Senghor a eu son Musée dynamique (transformé en Cour Suprême sous Abdou Diouf). Wade devait avoir son monumental et coûteux Monument de la Renaissance (15 milliards selon Le Canard Enchaîné). S'y ajoute le Tunnel de Soumbédioune dont personne ne peut attester de l’utilité. Tout cela pendant que le pays compte des milliers d'abris provisoires tenant lieu d’écoles primaires. Arrive Macky qui tient à dépasser celui qui, quoiqu’on dise, reste son mentor : Cité de l’Alternance ; Bâtiment de Conférences à Diamniadio alors que les salles de conférence du King Fad des Almadies sont disponibles; Arène de Lutte; nouveau Stadium de basket; projet de Nouveau palais présidentiel, de nouveau Stade de football de 50.000 places …On pourrait citer d'autres exemples. Comme les cartes d'électeur et les cartes d'identité qui d'abord sous Wade, puis sous Macky passent du carton léger au numérisé avec des coûts astronomiques. Dans la France développée d’où nous viennent nos institutions, la carte d'identité est maintenant en numérique, mais la carte d'électeur est toujours en carton léger envoyée par la poste. Le Ter (Train express régional) défie toute rationalité par son coût et sa pertinence technique. Comment dépenser une telle somme d'argent pour une distance d’à peine une cinquantaine de kilomètres ? Pourquoi faire appel au constructeur français Alstom, alors que le gouvernement français en 2008 pour rénover son réseau parisien de trains de banlieue s'adresse non à Alstom mais au constructeur canadien Bombardier ? L'expertise du groupe Alstom se trouve dans la construction de Tgv (Train grande vitesse), alors que Bombardier est plus spécialisé dans la construction de trains de banlieue. Or le Ter n’est qu’un train de banlieue. Y a-t-il eu appel international d’offre ?... Comment peut-on envisager de construire de grands édifices sportifs dans un pays où l'on ne fabrique pas de ballons et de chaussures de football et de basket ? Les stades existants ne demandent qu'à être rénovés, à l’exemple de ce qui s'est fait ailleurs. A Paris, l'actuel Parc des Princes construit à la fin du 19ème siècle est rénové une première fois au début des années 1930, puis une seconde fois en 1970. Le Stade de France n’a été construit que pour l'organisation de la coupe du monde de 1998, et il est question de le vendre... Les éléphants blancs ne se situent pas uniquement au niveau des infrastructures. L'économie sénégalaise plie aussi sous le poids d’éléphants blancs institutionnels. Depuis 2017 un gouvernement mammouth (le mammouth est une espèce d'éléphant géant disparue) de 83 ministres : 40 ministres avec portefeuille, 43 ministres sans portefeuille... Un conseil que donnent le Fmi et la Bm se présente ainsi : il faut exporter les produits primaires au lieu d'essayer de les transformer sur place à des coûts moins compétitifs. Ce qui présente le double avantage de rembourser la dette, et d'avoir un taux de croissance élevé grâce aux recettes d'exportation ainsi obtenues. Ce taux de croissance qui fait polémique entre le pouvoir et l'opposition autour de son niveau n'est sous nos cieux, ni signe précurseur de développement dans le moyen ou long terme, ni constat de progrès social... Par ailleurs, la mise en place d'infrastructures ne doit pas faire perdre de vue que le premier facteur de décollage économique est l'industrie lourde polarisée autour du fer et de l'acier, et qui est à la base du développement de l'agriculture en amont et en aval. Tous les pays actuellement développés en sont passés par là. Le Sénégal dispose de fer de mine et de ferraille (encore achetée par des Chinois et des Indiens) pour la sidérurgie qui est l'épine dorsale de tout développement économique. L'acier ne figure nulle part dans le Pse, et la sidérurgie qui transforme le fer en acier n'y est mentionnée qu'une fois, en parenthèse... Et si on affectait chaque année aux collectivités territoriales les budgets du Hcct, et du Cese (près de 15 milliards prévus pour 2019) pour augmenter les investissements dans l'énergie solaire ?... Le problème de fond est que les réalisations de nos gouvernements sont ou bien inutiles, ou bien peu par rapport à ce qu’ils devaient faire et pouvaient faire pour développer le pays... Les étudiants en Sciences économiques dès leur première année de formation apprennent que leur discipline étudie la manière de gérer des ressources rares face à des besoins nombreux. Depuis 1960, l'économie sénégalaise est truffée de ‘’faux frais’’ (le terme est de Marx), c'est –à-dire des gaspillages qui plombent son décollage. La bonne gestion d'une entreprise ou d'un pays n'est rien d'autre que l'évitement du gaspillage. C'est le gaspillage des ressources publiques qui génère ce permanent besoin de financement qui ouvre la porte grand ouverte à l'endettement extérieur avec ses conditionnalités qui ne vont pas dans le sens du développement. Les principes les plus élémentaires du calcul économique coût-avantage font défaut dans la gestion de l'économie sénégalaise. S'y ajoute que l'histoire économique ne nous donne l’exemple d’aucun pays qui s'est développé sous domination étrangère. Comme le sont le Sénégal et d'autres pays africains, particulièrement à l'égard de la France qui, gouvernement de droite ou de gauche, près de 60 ans après les ‘’indépendances’’, persiste à s'accrocher à sa proie coloniale". (Makhtar Diouf, Sénégal: d'un président à l'autre, 13/12/2018). Contrats léonins, surfacturation, délinquance budgétaire, corruption, népotisme, gabegie, clientélisme, narcotrafic, telles sont les marques de fabrique de "l'accumulation primitive" des capitaux de la bourgeoisie bureaucratique néocoloniale libérale.
En finir avec le cycle des alternances néocoloniales libérales
40 ans de pouvoir social-libéral PS suivi de deux alternances libérales ont largement édifié des couches de plus en plus nombreuses des populations meurtries et spoliées du Sénégal sur la nature intrinsèquement anti-nationale des bourgeoisies bureaucratiques néocoloniales libérales. C'est le cas dans les autres néocolonies africaines.
Les forces patriotiques qui émergent actuellement sur la scène politique ont réhabilité le rôle stratégique de l'Etat pour la confection et la gestion budgétaire, le fisc, l'impôt, les douanes, les contrats d'exploitation des richesses du sol et du sous-sol, les priorités pour les investissements d'Etat et le soutien étatique prioritaire aux opérateurs économiques nationaux.
Même si des illusions persistent encore sur l'option libérale chez les patriotiques dont les modèles de "développement" que sont les USA et l'Europe sont parfois troqués contre Dubaï, Doha, Riyad, Istanbul ou encore la Corée du Sud, la Malaisie, l'Indonésie, la contestation de la "mal-gouvernance" néocoloniale fait de plus en plus le lien entre corruption, gabegie, népotisme, vol des deniers publics et domination impérialiste.
Sur la voie de l'alternative aux alternances néocoloniales, les forces patriotiques émergentes doivent questionner les "modèles" mis en avant au regard de la place réelle de pions de la Corée du sud, de la Malaisie, de l'Indonésie, Dubaï, Doha, Riyad, Istanbul dans le système actuel de la mondialisation capitaliste sous hégémonie étatsunienne et européenne.
Il faut se rendre compte de la vérité suivante : Les USA et l'UE ont bâti leur richesse sur le génocide, l'esclavage, le colonialisme des autres peuples et sur l'exploitation des travailleurs de leurs propres pays. Le système mis en place pour faire cela est le capitalisme dont le stade suprême est l'impérialisme. Cet impérialisme est aujourd'hui décadent et mortifère. Les pions des USA et de l'UE ne font illusion que tant l'impérialisme reste hégémonique.
Les peuples qui ont lutté pour se défaire de l'asservissement de cet impérialisme ont fécondé des expériences révolutionnaires alternatives patriotiques anti-impérialistes et anti-libérales. Il s'agit de pays comme la Chine en passe de devenir la première puissance économique du monde, de Cuba pays encore sous développé mais puissance médicale internationaliste, le Vietnam qui se développe sans bruit mais sûrement et la Corée du nord qui se révèle une puissance technologique et nucléaire défensive imposant le respect et la paix à l'agresseur Yankee. D'autres expériences non communistes existent sur le chemin complexe de la lutte pour le développement des pays sous-développés et la fin de l'oppression des peuples par l'impérialisme.
Mais toutes ces expériences complexes traversées de contradictions se fondent sur le principe compter d'abord sur soi-même, sur leurs propres souveraineté décisionnelle et forces. Ensuite elles étudient les expériences des autres pour y puiser ce qui peut servir à leur marche vers l'indépendance nationale et l'émancipation sociale.
Sur ce chemin ardu de la libération nationale, il est nécessaire de décoloniser l'inconscient des forces libératrices patriotiques en menant une lutte idéologique sans merci contre la désidéologisation prônée par l'impérialisme et ses valets locaux de la bourgeoisie bureaucratique néocoloniale, elle même totalement idéologisée par le libéralisme et la servilité à l'impérialisme.
L'émancipation du Sénégal et de l'Afrique sera le fruit d'une bataille livrée à cette diversion selon laquelle "l'idéologie est étrangère à l'Afrique", ce qui est exactement la soeur jumelle des formules selon lesquelles "l'Afrique n'a pas d'histoire ou est insuffisamment entrée dans l'histoire". Aucun continent, aucun peuple n'est exempt d'idéologie parce que l'idéologie n'est rien d'autre que le reflet de la réalité objective dans le cerveau des humains. Aucune idéologie n'est non plus l'apanage d'un continent, d'un peuple en particulier. Toutes les classes sociales fécondent nécessairement des pensées propres à ses intérêts de groupes sociaux composants une population sur un territoire donné. Les idées s'expriment et se manifestent dans des formes nationales spécifiques selon les réalités nationales en mouvement perpétuel.
Le projet de libération est portée par des classes sociales nées de l'intégration du Sénégal et de l'Afrique dans la forme historique particulière qu'est la colonisation qui se prolonge dans la néo-colonisation actuelle. La lutte oppose les classes sociales qui ont intérêt à la libération nationale contre les classes sociales étrangères, sénégalaise et africaine qui ont intérêt à la domination impérialiste. Chacune des classes sociales protagonistes a son idéologie ancrée dans les réalités sénégalaises et africaines en constant mouvement dialectique. L'unité des forces patriotiques s'opèrent sur la base du point de convergence qu'est l'objectif de libérer le pays, la nation en constitution, le peuple du joug étranger condition sine qua non d'un avenir de développement national.
31/07/2020
Diagne Fodé Roland
segunda-feira, 3 de agosto de 2020
Sénégal : le présidentialisme néocolonial libéral au service du joug impérialiste! (Diagne Fodé Roland)
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
Hoje, celebra-se mais uma vez, uma das datas muito triste do colonialismo de Portugal na Guiné dita na altura, Portuguesa!
Por: O Democrata Osvaldo Osvaldo
Povo da Guiné-Bissau
Hoje, celebra-se mais uma vez, uma das datas muito triste do colonialismo de Portugal na Guiné dita na altura, Portuguesa!
Para a Organização Cívica da Democracia (O.C.D.), não há mínimas razões para as celebrações mas sim, de uma profunda reflexões não só, do 3 de Agosto de 1959 como todas as datas que entraram na História da Guiné-Bissau e, o 24 de Setembro de 1973 é, uma delas!
Valeu a pena o sacrifício de Pindjiguiti e, como todos os sacrifícios para a nossa Gloriosa Luta Armada que, nos conduziu a Constituição da Nova República?
Sim, valeu a pena e, tudo vale e, sempre valerá pena! Celebrar ou Reflectir?
Sim, Reflectir do que temos feito com a nossa Grande e Gloriosa Victória e, a Independência!
De um Partido do Povo e, das Massas Camponesas e muito humildes, o PAIGC, rápidamente se tornou, num Partido Político de classes reaccionárias!
E desse Partido dos Camponeses Humildes, o PAIGC, transformou-se num Partido Reaccionário e de classes urbanos, depilando tudo do melhor que o Povo e a Guiné-Bissau tem em benefício de muitos dos ladrões disfarçados em políticos e, de empresários que, rápidamente, engrossaram as fileiras do Grande Partido do Povo, transformando-o num Partido mais Reaccionário e, Opressor do Mundo!
Hoje, na Guiné-Bissau, os homens mais ricos e avarentos, são todos do PAIGC ou fizeram parte num determinado tempo, parte do PAIGC!
É imperativo, destruir esses MONSTROS e confiscar todo o produto de furto ao lindo dos 47 anos da nossa 'independencia', sem excepção e devolver àquem de direito, o Povo da Guiné-Bissau e repensar a Guiné-Bissau!
Essa é, a Missão da Organização Cívica da Democracia (O.C.D.)!
Criar uma nova Consciência Nacional, baseada numa Juventude Sã!
Porque a O.C.D. é, a força da Juventude!
Nada, mas nada, mudará a O.C.D. dessa tarefa NOBRE que o nosso AMÍLCAR CABRAL nos incumbiu de o levar à cabo!
E todas as manobras de governacões tchapa tchapa são fúteis como vãs!
Que não tenhamos quaisquer dúvidas, quanto à esses propósitos vãos isto é, INÚTEIS!
O dia 3 de Agosto não é, uma data para as celebrações mas sim, uma data para uma REFLEXÃO NACIONAL!
Cabe a juventude se encarregar e, se mobilizar para uma mudança real onde a ORDEM, DISCIPLINA e a JUSTIÇA e o TRABALHO sério, nos levará à vivermos numa Pátria una, coesa e próspera!
Viva a UNIDADE NACIONAL!
Viva a Guiné-Bissau!
Viva a Juventude!
Viva a Organização Cívica da Democracia (O.C.D.)! A minha visão alargada está amarrada a realidade do meu país, e do mundo contemporâneo.
Leia Também:
3 de Agosto de 2020
A Direcção Superior do Programa "Udjo de Lupa ", Rende Homenagem a todos os antigos combatentes da Liberdade da Pátria e todos os trabalhadores da Guiné-Bissau, principalmente aqueles que, por justa causa e por um salário digno perderam a vida, em 03 de Agosto de 1959 no Massacre de Pindjiguiti.
Foi um dia triste e marcante para o povo da Guiné, dia em que os Marinheiros, estivadores e trabalhadores das docas foram violentamente reprimidos por funcionários coloniais, polícia e militares, e alguns civis, repressão esta que viria a resultar em cinquenta mortos e cerca de uma centena de feridos. Por Sílvia Roque.Os acontecimentos do 3 de Agosto foram uma lição histórica para o nosso povo africano, em particular a Guiné-Bissau. A revolta e o massacre de Pindjiguiti seriam desde logo encarados e apresentados como o momento charneira que conduziria à reorientação do movimento nacionalista, para a luta armada e para uma acção centrada na mobilização nas zonas rurais, em lugar dos centros urbanos, onde o poder colonial facilmente poderia conter as acções.
A Liberdade nasceu no Pindjiguiti.
Após a independência, a memória de Pindjiguiti seria mobilizada como um dos símbolos e fundamentos do Estado independente, indissociável do Partido, e, uma vez mais, da necessidade de unidade. A independência é celebrada como uma reposição da justiça que honra os mártires do colonialismo, com enorme destaque para as vítimas do massacre.
O massacre de Pindjiguiti continua, hoje, a ser mobilizado por diferentes grupos sociais e políticos com objetivos distintos. Presente ainda na memória coletiva, este é acionado tanto como prova da legitimidade histórica de alguns atores políticos como, pelo contrário, enquanto referência à degenerescência e à traição do ideal libertador.
Nesta ordem de ideia a Direcção Superior do Programa "Udjo de Lupa " quer render a homenagem, todos aqueles que perderam a vida na luta para Liberdade, do povo guineense.
QUE DEUS ABENÇOE A GUINÉ BISSAU E OS SEUS FILHOS
Bissau, 03 de Agosto de 2020
Fernando Unhabo
Fonte: Malam Mendes
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
Mondelane Domingos Dias fez uma transmissão ao vivo - Segunda-feira, 3 de Agosto de 2020
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
PAIGC - Assista em directo, depositar da coroa das flores no porto de Pinjiquiti, 3 de agosto de 2020.
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
PORTUGAL/GRÂNDOLA: Mantinha mãe fechada, sem alimentação e cuidados. Idosa acabou por morrer
© Getty Images
03/08/20 12:04 POR NOTÍCIAS AO MINUTO
Homem de 53 anos foi detido por ser suspeito da prática do crime de homicídio qualificado.
A Polícia Judiciária, através do Departamento de Investigação Criminal de Setúbal, informa esta segunda-feira que identificou e deteve um homem, com 53 anos de idade, por sobre ele recaírem "fortes indícios" da prática do crime de homicídio qualificado.
Segundo uma nota da PJ, a investigação efetuada permitiu apurar que, desde há cerca de dois anos, o presumível autor, mantinha a vítima, sua progenitora, com 82 anos de idade, fechada em casa e confinada ao quarto de dormir, privada de alimentos, bebida e cuidados de saúde.
O suspeito assistia "impávido ao degradar do estado" da mãe, até à falência total dos órgãos vitais e consequente morte, no passado sábado", relata a autoridade. Os factos ocorreram em Grândola.
O detido será presente a primeiro interrogatório judicial, para aplicação das medidas de coação processual tidas por adequadas.
03/08/20 12:04 POR NOTÍCIAS AO MINUTO
Homem de 53 anos foi detido por ser suspeito da prática do crime de homicídio qualificado.
A Polícia Judiciária, através do Departamento de Investigação Criminal de Setúbal, informa esta segunda-feira que identificou e deteve um homem, com 53 anos de idade, por sobre ele recaírem "fortes indícios" da prática do crime de homicídio qualificado.
Segundo uma nota da PJ, a investigação efetuada permitiu apurar que, desde há cerca de dois anos, o presumível autor, mantinha a vítima, sua progenitora, com 82 anos de idade, fechada em casa e confinada ao quarto de dormir, privada de alimentos, bebida e cuidados de saúde.
O suspeito assistia "impávido ao degradar do estado" da mãe, até à falência total dos órgãos vitais e consequente morte, no passado sábado", relata a autoridade. Os factos ocorreram em Grândola.
O detido será presente a primeiro interrogatório judicial, para aplicação das medidas de coação processual tidas por adequadas.
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
A Direcção Superior do Partido da Renovação Social PRS, Rende Homenagem a todos os antigos combatentes da Liberdade da Pátria e todos os trabalhadores da Guiné-Bissau....
Por: Prs Bissau
3 de Agosto de 2020
A DIRECÇÃO SUPERIOR DO PRS
A Direcção Superior do Partido da Renovação Social PRS, Rende Homenagem a todos os antigos combatentes da Liberdade da Pátria e todos os trabalhadores da Guiné-Bissau, principalmente aqueles que, por justa causa e por um salário digno perderam a vida, em 03 de Agosto de 1959 no Massacre de Pindjiguiti.
Foi um dia triste e marcante para o povo da Guiné, dia em que os Marinheiros, estivadores e trabalhadores das docas foram violentamente reprimidos por funcionários coloniais, polícia e militares, e alguns civis, repressão esta que viria a resultar em cinquenta mortos e cerca de uma centena de feridos. Por Sílvia Roque.
Os acontecimentos do 3 de Agosto foram uma lição histórica para o nosso povo africano, em particular a Guiné-Bissau. A revolta e o massacre de Pindjiguiti seriam desde logo encarados e apresentados como o momento charneira que conduziria à reorientação do movimento nacionalista, para a luta armada e para uma acção centrada na mobilização nas zonas rurais, em lugar dos centros urbanos, onde o poder colonial facilmente poderia conter as acções.
A Liberdade nasceu no Pindjiguiti !!!iv. Após a independência, a memória de Pindjiguiti seria mobilizada como um dos símbolos e fundamentos do Estado independente, indissociável do Partido, e, uma vez mais, da necessidade de unidade. A independência é celebrada como uma reposição da justiça que honra os mártires do colonialismo, com enorme destaque para as vítimas do massacre.
O massacre de Pindjiguiti continua, hoje, a ser mobilizado por diferentes grupos sociais e políticos com objetivos distintos. Presente ainda na memória coletiva, este é acionado tanto como prova da legitimidade histórica de alguns atores políticos como, pelo contrário, enquanto referência à degenerescência e à traição do ideal libertador.
Nesta ordem de ideia a Direcção Superior do Partido da Renovação Social PRS, quer render a homenagem, todos aqueles que perderam a vida na luta para Liberdade, transparência e Justiça.
QUE DEUS ABENÇOE A GUINÉ BISSAU E OS SEUS FILHOS
A DSPRS
Bissau, 03 de Agosto de 2020
3 de Agosto de 2020
A DIRECÇÃO SUPERIOR DO PRS
A Direcção Superior do Partido da Renovação Social PRS, Rende Homenagem a todos os antigos combatentes da Liberdade da Pátria e todos os trabalhadores da Guiné-Bissau, principalmente aqueles que, por justa causa e por um salário digno perderam a vida, em 03 de Agosto de 1959 no Massacre de Pindjiguiti.
Foi um dia triste e marcante para o povo da Guiné, dia em que os Marinheiros, estivadores e trabalhadores das docas foram violentamente reprimidos por funcionários coloniais, polícia e militares, e alguns civis, repressão esta que viria a resultar em cinquenta mortos e cerca de uma centena de feridos. Por Sílvia Roque.
Os acontecimentos do 3 de Agosto foram uma lição histórica para o nosso povo africano, em particular a Guiné-Bissau. A revolta e o massacre de Pindjiguiti seriam desde logo encarados e apresentados como o momento charneira que conduziria à reorientação do movimento nacionalista, para a luta armada e para uma acção centrada na mobilização nas zonas rurais, em lugar dos centros urbanos, onde o poder colonial facilmente poderia conter as acções.
A Liberdade nasceu no Pindjiguiti !!!iv. Após a independência, a memória de Pindjiguiti seria mobilizada como um dos símbolos e fundamentos do Estado independente, indissociável do Partido, e, uma vez mais, da necessidade de unidade. A independência é celebrada como uma reposição da justiça que honra os mártires do colonialismo, com enorme destaque para as vítimas do massacre.
O massacre de Pindjiguiti continua, hoje, a ser mobilizado por diferentes grupos sociais e políticos com objetivos distintos. Presente ainda na memória coletiva, este é acionado tanto como prova da legitimidade histórica de alguns atores políticos como, pelo contrário, enquanto referência à degenerescência e à traição do ideal libertador.
Nesta ordem de ideia a Direcção Superior do Partido da Renovação Social PRS, quer render a homenagem, todos aqueles que perderam a vida na luta para Liberdade, transparência e Justiça.
QUE DEUS ABENÇOE A GUINÉ BISSAU E OS SEUS FILHOS
A DSPRS
Bissau, 03 de Agosto de 2020
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
Guiné-Bissau: ELEFANTE EM MISSIRA
Por Carlos Ussumane Bangura
ELEFANTE EM MISSIRA
Foi visto ontem à tarde um elefante em Missira na tabanca do meu avo materno, Secção de Gadamael Porto, Sector de Quitafine - Cacine, Região de Tombali.
Peço não o façam mal e que o protejam, porque são especiais em extinção na Guiné-Bissau.
ELEFANTE EM MISSIRA
Foi visto ontem à tarde um elefante em Missira na tabanca do meu avo materno, Secção de Gadamael Porto, Sector de Quitafine - Cacine, Região de Tombali.
Peço não o façam mal e que o protejam, porque são especiais em extinção na Guiné-Bissau.
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
Estou a pensar nos que foram assassinados no dia 3 de Agosto de 1959, nos que resolveram também entregar as suas vidas numa luta armada, para que o homem guineense fosse verdadeiramente livre e nos homens guineense modernos, que vão bater a porta aos estrangeiros a pedir que os colonizem, porque não souberam honrar a memória de todos os que tombaram para a nossa verdadeira liberdade.
Por Jorge Herbert
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
CORONAVÍRUS - África regista mais de 20 mil mortes por Covid-19
SUMAYA HISHAM
03.08.2020 10h43 In Lusa
E mais de 957 mil casos de infeção.
África passou esta segunda-feira os 20 mil mortos devido à covid-19, registando mais de 957 mil infetados, segundo os dados mais recentes da pandemia no continente.
De acordo com o Centro de Controlo e Prevenção de Doenças da União Africana (África CDC), o número de mortos é de 20.288, mais 368 nas últimas 24 horas, enquanto o de infetados é de 957.035, mais 12.585.
O número de recuperados é hoje de 611.957, mais 9.379 nas últimas 24 horas.
O maior número de casos e de mortos de covid-19 continua a registar-se na África Austral, com 535.720 infetados e 8.872 óbitos.
ÁFRICA DO SUL É O PAÍS MAIS AFETADO DO CONTINENTE
Nesta região, a África do Sul, o país mais afetado do continente, contabiliza 511.485 infetados e 8.366 óbitos.
A região da África do Norte, a segunda mais afetada pela pandemia, tem agora 162.495 infetados e 6.754 mortos e na África Ocidental, o número de casos subiu para 130.189, com 1.931 vítimas mortais.
Já na região da África Oriental, registam-se 79.703 casos e 1.790 mortos, enquanto a região da África Central contabiliza 48.928 casos e 941 mortos.
EGITO: SEGUNDO PAÍS COM MAIS VÍTIMAS MORTAIS
O Egito é o segundo país com mais vítimas mortais, a seguir à África do Sul, contabilizando 94.483 infetados e 4.865 óbitos, seguindo-se a Argélia, que conta hoje com 30.909 casos e 1.218 vítimas mortais.
Entre os cinco países mais afetados, estão também a Nigéria, que regista 43.841 infetados e 888 óbitos, e o Sudão, com 11.738 casos e 752 vítimas mortais.
Em relação aos países africanos que têm o português como língua oficial, Cabo Verde lidera em número de casos (2.547 casos e 24 mortos), seguindo-se a Guiné-Bissau (1.981 casos e 26 mortos), Moçambique (1.946 casos e 13 mortos), Angola (1.199 infetados e 55 mortos) e São Tomé e Príncipe (871 casos e 15 mortos).
A Guiné Equatorial, que integra a Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP), tem 4.821 infetados e 83 óbitos.
O primeiro caso de covid-19 em África surgiu no Egito em 14 de fevereiro, e a Nigéria foi o primeiro país da África subsaariana a registar casos de infeção, em 28 de fevereiro.
A pandemia de covid-19 já provocou mais de 685 mil mortos e infetou mais de 18 milhões de pessoas em 196 países e territórios, segundo um balanço feito pela agência francesa AFP.
A doença é transmitida por um novo coronavírus detetado no final de dezembro, em Wuhan, uma cidade do centro da China.
Depois de a Europa ter sucedido à China como centro da pandemia em fevereiro, o continente americano é agora o que tem mais casos confirmados e mais mortes.
Na quinta-feira, a Organização Mundial da Saúde (OMS) alertou que o número de casos de covid-19 em África vai ultrapassar um milhão "nos próximos dias", assinalando que registou um aumento de "50% nos últimos 14 dias".
ÍNDIA, MÉXICO E ÁFRICA DO SUL SÃO AS REGIÕES COM MAIOR AUMENTO DE CASOS DE COVID-19
03.08.2020 10h43 In Lusa
E mais de 957 mil casos de infeção.
África passou esta segunda-feira os 20 mil mortos devido à covid-19, registando mais de 957 mil infetados, segundo os dados mais recentes da pandemia no continente.
De acordo com o Centro de Controlo e Prevenção de Doenças da União Africana (África CDC), o número de mortos é de 20.288, mais 368 nas últimas 24 horas, enquanto o de infetados é de 957.035, mais 12.585.
O número de recuperados é hoje de 611.957, mais 9.379 nas últimas 24 horas.
O maior número de casos e de mortos de covid-19 continua a registar-se na África Austral, com 535.720 infetados e 8.872 óbitos.
ÁFRICA DO SUL É O PAÍS MAIS AFETADO DO CONTINENTE
Nesta região, a África do Sul, o país mais afetado do continente, contabiliza 511.485 infetados e 8.366 óbitos.
A região da África do Norte, a segunda mais afetada pela pandemia, tem agora 162.495 infetados e 6.754 mortos e na África Ocidental, o número de casos subiu para 130.189, com 1.931 vítimas mortais.
Já na região da África Oriental, registam-se 79.703 casos e 1.790 mortos, enquanto a região da África Central contabiliza 48.928 casos e 941 mortos.
EGITO: SEGUNDO PAÍS COM MAIS VÍTIMAS MORTAIS
O Egito é o segundo país com mais vítimas mortais, a seguir à África do Sul, contabilizando 94.483 infetados e 4.865 óbitos, seguindo-se a Argélia, que conta hoje com 30.909 casos e 1.218 vítimas mortais.
Entre os cinco países mais afetados, estão também a Nigéria, que regista 43.841 infetados e 888 óbitos, e o Sudão, com 11.738 casos e 752 vítimas mortais.
Em relação aos países africanos que têm o português como língua oficial, Cabo Verde lidera em número de casos (2.547 casos e 24 mortos), seguindo-se a Guiné-Bissau (1.981 casos e 26 mortos), Moçambique (1.946 casos e 13 mortos), Angola (1.199 infetados e 55 mortos) e São Tomé e Príncipe (871 casos e 15 mortos).
A Guiné Equatorial, que integra a Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP), tem 4.821 infetados e 83 óbitos.
O primeiro caso de covid-19 em África surgiu no Egito em 14 de fevereiro, e a Nigéria foi o primeiro país da África subsaariana a registar casos de infeção, em 28 de fevereiro.
A pandemia de covid-19 já provocou mais de 685 mil mortos e infetou mais de 18 milhões de pessoas em 196 países e territórios, segundo um balanço feito pela agência francesa AFP.
A doença é transmitida por um novo coronavírus detetado no final de dezembro, em Wuhan, uma cidade do centro da China.
Depois de a Europa ter sucedido à China como centro da pandemia em fevereiro, o continente americano é agora o que tem mais casos confirmados e mais mortes.
Na quinta-feira, a Organização Mundial da Saúde (OMS) alertou que o número de casos de covid-19 em África vai ultrapassar um milhão "nos próximos dias", assinalando que registou um aumento de "50% nos últimos 14 dias".
ÍNDIA, MÉXICO E ÁFRICA DO SUL SÃO AS REGIÕES COM MAIOR AUMENTO DE CASOS DE COVID-19
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
Considero esse acto um pré-atentado à vida do General Presidente!
Por: yanick Aerton
Aquilo que se ouviu neste fim-de-semana, através da radio Africa FM, tira todas as dúvidas àqueles que erradamente pensavam que temos segurança e que cada um de nós estava protegido.
Afinal, somos todos vulneráveis e facilmente atingíveis, porque o salão VIP do Aeroporto Internacional Osvaldo Máximo Vieira, foi alvo de vandalização com tal facilidade que se colocam muitas interrogações.
Impõe-se repensar na segurança do primeiro magistrado da nação, aquele Guineense que o Altíssimo escolheu entre os dois milhões de cidadãos para estar a nossa frente e conduzir a Guiné-Bissau a um bom porto, o General Presidente UMARO SISSOCO EMBALO.
Se o que aconteceu foi um ensaio, então que os que pensam atingir o coração do Estado se desarmem, porque as suas eventuais tentativas serão violentamente reprimidas pelos homens e mulheres encarregues de proteger a integridade física do El Comandante.
Sou um acérrimo defensor do regime, por isso não posso ficar indiferente ao acontecido, sendo o meu dever chamar a atenção dos principais responsáveis pela segurança de todos nós, sem desprimor pelo trabalho que têm vindo a fazer, de que a tolerância será ZERO, caso acontecimentos similares se venham a verificar no futuro, pabia anos tudo no para nan pito pá i poder surge.
O Ministério do Interior, com os excelentes quadros de que dispõem, formados, mas bem formados (aqui não me refiro a nova geração que precisa de tempo para superar as suas limitações de falta de formação, consequência da forma como foram integrados) não deve ser objecto de amadorismos em termos de segurança aos pontos nevrálgicos das instituições do Estado.
Paremos com a politização do Ministério do Interior, porque não é essa a sua vocação. Aproveitemos os excelentes quadros que ali existem e, sobretudo não discriminemos a velha guarda, porque essa é que é detentora do verdadeiro know-how dessa área da governação e a sua espinha dorsal.
Dotemos sobretudo aquele Ministério de meios materiais (de recursos humanos já dispõe), para que os valorosos homens do SIS façam o seu trabalho, o trabalho que bem sabem fazer.
Nada de folclorismo, porque a grande arma daquele Ministério é aquilo que em Francês estrategicamente se chama de “effacement”, o contrário de exibição, ser capaz de antecipar, de neutralizar e sobretudo de reprimir atempadamente sem grandes barulhos e nem tao pouco de publicidade.
Deixemos o “middle management” fazer o seu trabalho, porque os elementos que o constituem são quadros permanentes da casa, e os que são nomeados em comissão de serviço não devem pretender saber tudo, porque não é de um dia para o outro é que se pode compreender a dinâmica do Ministério tao estratégico como o do Interior, encarregue de garantir a segurança de todos nós, Guineenses e não Guineenses, que vivem e trabalham na pátria de Cabral.
O que aconteceu no salão VIP do aeroporto é gravíssimo e deve haver responsabilização e sanções duras. Este é o primeiro teste para o Primeiro-ministro, porque para afirmar a sua autoridade, deve castigar sem piedade toda a hierarquia. Sim senhor, toda a hierarquia, porque se fosse noutro pais a história seria outra, muitos já estariam a pagar a sua culpa pela omissão do dever de protecção ao mais alto magistrado da Nação.
Este assunto é serio. Ou o Primeiro-ministro NUNO GOMES NABIAN assume as suas responsabilidades, mandando muita gente embora para evitar futuras surpresas desagradáveis, porque estamos perante um pré-atentado à vida do General Presidente, ou então se improvisa outras instalações onde o Chefe de Estado possa ter maior segurança.
Não podemos estar a brincar com a vida de um Presidente da República que elegemos de forma democrática, e vamos servir de escudo, se for necessário, para garantir a sua protecção permanente.
O General Presidente fala sempre de “pagaille”, mas esta é a mãe de todas as “pagailles”.
Sinceramente, vandalizar o salão VIP do Aeroporto Internacional Osvaldo Vieira!
Eu quando ouvi essa notícia, como jovem que sonha com uma Guiné portadora de esperança para a juventude, fiquei doente, pabia Deus manda nan no colega USE pá bin resolve problema di Guineenses, sobretudo di nós jovens.
Jovens cana seta! Bo maina! No sta pronto pá muri ma kil homi, no colega. Nin si fio di cabelo cana tocado. Nada de ensaios pá bin faci complot ma garandi.
NUNCA! NUNCA! MA NUNCA!
A luta contra os malfeitores e mal-intencionados continua!
VIVA GENERAL PRESIDENTE, UMARO SISSOCO EMBALO!
VIVA PRESIDENTE DA ANP, CASSAMA DJABI, DJORSON DI TUBA!
VIVA PRIMEIRO-MINISTRO, NUNO GOMES NABIAN
VIVA GRANDE BA DI POVO, DJATÓ, MBARODI!
VIVA HOMI DI CONSENSUS PRESIDENTE ALBERTO NAMBEIA!
QUE VIVAM OS 5 DEPUTADOS PATRIOTAS DO PAIGC!
Aquilo que se ouviu neste fim-de-semana, através da radio Africa FM, tira todas as dúvidas àqueles que erradamente pensavam que temos segurança e que cada um de nós estava protegido.
Afinal, somos todos vulneráveis e facilmente atingíveis, porque o salão VIP do Aeroporto Internacional Osvaldo Máximo Vieira, foi alvo de vandalização com tal facilidade que se colocam muitas interrogações.
Impõe-se repensar na segurança do primeiro magistrado da nação, aquele Guineense que o Altíssimo escolheu entre os dois milhões de cidadãos para estar a nossa frente e conduzir a Guiné-Bissau a um bom porto, o General Presidente UMARO SISSOCO EMBALO.
Se o que aconteceu foi um ensaio, então que os que pensam atingir o coração do Estado se desarmem, porque as suas eventuais tentativas serão violentamente reprimidas pelos homens e mulheres encarregues de proteger a integridade física do El Comandante.
Sou um acérrimo defensor do regime, por isso não posso ficar indiferente ao acontecido, sendo o meu dever chamar a atenção dos principais responsáveis pela segurança de todos nós, sem desprimor pelo trabalho que têm vindo a fazer, de que a tolerância será ZERO, caso acontecimentos similares se venham a verificar no futuro, pabia anos tudo no para nan pito pá i poder surge.
O Ministério do Interior, com os excelentes quadros de que dispõem, formados, mas bem formados (aqui não me refiro a nova geração que precisa de tempo para superar as suas limitações de falta de formação, consequência da forma como foram integrados) não deve ser objecto de amadorismos em termos de segurança aos pontos nevrálgicos das instituições do Estado.
Paremos com a politização do Ministério do Interior, porque não é essa a sua vocação. Aproveitemos os excelentes quadros que ali existem e, sobretudo não discriminemos a velha guarda, porque essa é que é detentora do verdadeiro know-how dessa área da governação e a sua espinha dorsal.
Dotemos sobretudo aquele Ministério de meios materiais (de recursos humanos já dispõe), para que os valorosos homens do SIS façam o seu trabalho, o trabalho que bem sabem fazer.
Nada de folclorismo, porque a grande arma daquele Ministério é aquilo que em Francês estrategicamente se chama de “effacement”, o contrário de exibição, ser capaz de antecipar, de neutralizar e sobretudo de reprimir atempadamente sem grandes barulhos e nem tao pouco de publicidade.
Deixemos o “middle management” fazer o seu trabalho, porque os elementos que o constituem são quadros permanentes da casa, e os que são nomeados em comissão de serviço não devem pretender saber tudo, porque não é de um dia para o outro é que se pode compreender a dinâmica do Ministério tao estratégico como o do Interior, encarregue de garantir a segurança de todos nós, Guineenses e não Guineenses, que vivem e trabalham na pátria de Cabral.
O que aconteceu no salão VIP do aeroporto é gravíssimo e deve haver responsabilização e sanções duras. Este é o primeiro teste para o Primeiro-ministro, porque para afirmar a sua autoridade, deve castigar sem piedade toda a hierarquia. Sim senhor, toda a hierarquia, porque se fosse noutro pais a história seria outra, muitos já estariam a pagar a sua culpa pela omissão do dever de protecção ao mais alto magistrado da Nação.
Este assunto é serio. Ou o Primeiro-ministro NUNO GOMES NABIAN assume as suas responsabilidades, mandando muita gente embora para evitar futuras surpresas desagradáveis, porque estamos perante um pré-atentado à vida do General Presidente, ou então se improvisa outras instalações onde o Chefe de Estado possa ter maior segurança.
Não podemos estar a brincar com a vida de um Presidente da República que elegemos de forma democrática, e vamos servir de escudo, se for necessário, para garantir a sua protecção permanente.
O General Presidente fala sempre de “pagaille”, mas esta é a mãe de todas as “pagailles”.
Sinceramente, vandalizar o salão VIP do Aeroporto Internacional Osvaldo Vieira!
Eu quando ouvi essa notícia, como jovem que sonha com uma Guiné portadora de esperança para a juventude, fiquei doente, pabia Deus manda nan no colega USE pá bin resolve problema di Guineenses, sobretudo di nós jovens.
Jovens cana seta! Bo maina! No sta pronto pá muri ma kil homi, no colega. Nin si fio di cabelo cana tocado. Nada de ensaios pá bin faci complot ma garandi.
NUNCA! NUNCA! MA NUNCA!
A luta contra os malfeitores e mal-intencionados continua!
VIVA GENERAL PRESIDENTE, UMARO SISSOCO EMBALO!
VIVA PRESIDENTE DA ANP, CASSAMA DJABI, DJORSON DI TUBA!
VIVA PRIMEIRO-MINISTRO, NUNO GOMES NABIAN
VIVA GRANDE BA DI POVO, DJATÓ, MBARODI!
VIVA HOMI DI CONSENSUS PRESIDENTE ALBERTO NAMBEIA!
QUE VIVAM OS 5 DEPUTADOS PATRIOTAS DO PAIGC!
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
1 comentário:
Parabéns! Feliz aniversário!!
Braima Camara
A maior habilidade de um líder é desenvolver habilidades extraordinárias em pessoas comuns.
(Braima Camara)
Parabéns pelo seu aniversário!
Parabéns por ser um líder fantástico! Neste dia também queremos te felicitar por ter construído uma equipe que alcança resultados únicos "Madem-G15"! Não só construiu essa equipe, mas é o maior responsável pela união da equipe e pelo progresso de cada elemento, desenvolvendo habilidades extraordinárias em cada um de nós.
Prevejo um futuro brilhante para você! Continue assim e nenhum obstáculo poderá te resistir!
Parabéns! Feliz aniversário!!
Por F.M.I
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
Sem comentários:
Ruth Monteiro. “São gente ligada ao tráfico de droga e ao terrorismo, foram eles que tomaram de assalto o poder”
JOÃO CAMPOS RODRIGUES 03/08/2020 09:33 By: ionline.sapo.pt
A ex-ministra da Justiça guineense pediu auxílio a Portugal após o golpe de Estado, explicando que tinha a vida em risco por saber demais.
Num restaurante do Bairro Alto, por entre olhares preocupados, sempre atenta a quem entrava e falando num tom baixo, Ruth Monteiro, ministra da Justiça da Guiné-Bissau até fevereiro deste ano, desenrolou a teia de intrigas que derrubou o seu Governo. Ficou no poder o Presidente Umaro Sissoco Embaló, declarado vencedor de umas eleições de legalidade questionada, de onde saiu derrotado o candidato do PAIGC, Domingos Simões Pereira.
A ex-ministra pinta o retrato de um país mergulhado num clima de terror, governado por uma elite política, indistinguível do submundo do crime, que tomou o poder pelas armas e é financiada pelo fluxo de cocaína da América Latina, que passa pela Guiné-Bissau até às mãos dos jiadistas que navegam as areias do Sahel. Conta histórias de altos funcionários do Ministério Público que tentam impedir a revista de camiões de carapaus com quase duas toneladas de cocaína lá dentro, de homens misteriosos que estavam dentro dos veículos e não são acusados de nada. Em março, perseguida e acusada de não devolver três carros do seu ministério, algo que nega, Ruth Monteiro chegou ao ponto de pedir ajuda ao Governo português, explicando que a sua vida estava em risco por saber demais. Conseguiu escapar, depois de muitas peripécias, com ajuda clandestina de elementos das forças de segurança guineenses.
O drama marcou-a profundamente. Nascida e criada na Guiné-Bissau, Ruth Monteiro veio para Portugal estudar na Faculdade de Direito da Universidade de Lisboa e ficou por cá a trabalhar. Décadas depois foi passar umas férias a Bissau e por lá ficou. “Hesitei bastante”, confessa. “Mas fiquei apaixonada de novo pela minha cidade. Redescobri-me, entrei em casa da minha mãe e era como se não tivesse estado longe todos esses anos”. O seu trajeto profissional, como advogada e assessora do Ministério da Justiça, bem como a militância num pequeno partido sem representação parlamentar, o Movimento Patriótico, desembocou num convite para integrar o Governo de Aristides Gomes, do PAIGC. “Agora quero voltar a ser advogada e não me querem deixar”, diz, entre gargalhadas que soam a tristeza. “No fundo, é a única coisa que sei fazer”.
Costuma dizer-se que a História é escrita pelos vencedores. Com Nuno Nabian a conseguir formar Governo e a aprovar o seu programa, com a CEDEAO a reconhecer a Presidência de Umaro Sissoco Embaló, teme que o mundo esqueça aquilo que se passou e a maneira como chegaram ao poder?
Deixe-me dizer-lhe que o Nuno Nabian não conseguiu nenhuma vitória no Parlamento. Nós não estamos a falar de vitórias conseguidas de forma democrática. Estamos a falar de vitórias com base nas ameaças, com base numa violência que vem do submundo do crime. Estamos a lidar com gente ligada ao tráfico de droga e ao terrorismo, foram eles que tomaram de assalto o poder e estão a ditar as leis. Veja que Sissoco disse agora que não irá cumprir com as declarações do Conselho de Segurança da ONU, que determinam que o Governo deve ser eleito com base naquilo que foram as eleições legislativas, livres e justas, de 2019. Ele diz “eu não o vou fazer”, desafia qualquer autoridade e, ao que parece, vai conseguindo impor as suas decisões.
Mas como surge então a aprovação do programa e Governo de Nuno Nabian?
Primeiro, o presidente da Assembleia Nacional Popular [Cipriano Cassamá] é ameaçado. O próprio faz uma conferência de imprensa e diz que ele e a família estão a ser ameaçados e que não vai enfrentar quem faz um golpe de Estado com uso da força dos militares. A ANP foi cercada mais do que uma vez, de cada vez que se previam decisões do hemiciclo que não fossem de acordo com os interesses de Embaló e da sua entourage. Temos uma sessão que é convocada e realizada com todo o tipo de ilegalidades que se podem imaginar – a começar pela mesa da Assembleia, que deve refletir a proporcionalidade dos deputados, o que não aconteceu. Tinha o grupo que se juntou a Embaló, o PRS [Partido para a Renovação Social] e o Madem-G15, que apoia o Embaló. É o primeiro ato absolutamente ilegal, que viola tudo quanto é legislação guineense, e eles conseguem realizar. A isto chama-se vitória? Não, terá outros nomes. Depois há a contagem dos deputados presentes, para se determinar o quórum, que é feita com deputados que ainda não o são – só depois de aberta a Assembleia vão tomar posse. Temos membros do Governo que, não tendo pedido a sua substituição, agiam como membros do Governo do Nuno Nabian, são demitidos à noite para no dia seguinte aparecerem como deputados: uma figura clássica de abuso do direito, a não comunicação de um impedimento, para dizerem que ainda são deputados. Não temos uma maioria, é um arranjo de pessoas que assaltaram o poder e querem dar-lhe vestes democráticas para o impor à comunidade internacional. E isso é algo que a comunidade internacional está a ter dificuldade em resolver, a questão do assalto ao poder pela via armada: não há ninguém que não saiba como se consegue esta aparente e fictícia maioria parlamentar.
Apesar de haver deputados da APU-PDGB que se recusaram a apoiar Embaló, tendo inclusive um deles sido raptado, também houve cinco deputados do PAIGC que, depois disso, acabaram por apoiar o Governo de Nuno Nabian.
Esses deputados foram guardados por militares, não sabemos como se conseguiu o voto deles. O que sabemos, e é público, é eles dizerem “nós temos medo de ir à sede do PAIGC” e depois terem as casas guardadas por militares. As pessoas têm famílias e já sabem qual é o nível de violência a que este Governo e este Presidente estão dispostos a chegar para se manterem no poder. Um deputado [Marciano Indi], líder da sua bancada parlamentar, é raptado e agredido em plena luz do dia, o próprio presidente da Assembleia Nacional não diz uma palavra em defesa do deputado. A que nível de violência é que se pode chegar? Quando eu estive escondida durante dois meses, era a esse nível de violência que me tinham dito que eles poderiam chegar para calar as pessoas.
Na altura foi divulgado um email seu em que dizia ter sido informada por agentes das secretas e da segurança do Estado quanto a ameaças à sua integridade física. Poderia explicar-nos melhor o que se passou, o que lhe foi transmitido?
Não posso revelar as fontes porque poria em risco as pessoas que me tentaram proteger. O que me foi dito, e não só pelas secretas, mas também por outros elementos de segurança presentes na Guiné, é que a questão da droga e os conhecimentos que eu posso ter do dossiê da droga eram motivos importantes para quererem a minha não saída da Guiné. Veja bem, o ministro do Interior tem uma pasta muito mais sensível que a Justiça. Ele [Juliano Fernandes] saiu e entrou várias vezes da Guiné, e eu não podia sair. Mas o ministro do Interior foi amedrontado, sequestrado e levado para o seu ministério para ser ouvido quando se pretendia intimidar os deputados do seu partido, que são do partido do Nuno Nabian, para que não se ausentassem do Parlamento no dia da votação do programa.
Agora que não está na Guiné-Bissau, este dossiê da droga de que fala, que diz ser o centro da trama, do que se trata em concreto? Quem é que implica? Militares, agentes das forças de segurança, elites de partidos guineenses?
Há um relatório muito recente – não foi feito por mim, não participei minimamente – apresentado às Nações Unidas em que o que se diz é exatamente a situação da Guiné. Nós temos instituições do Estado envolvidas no tráfico de droga. E o tráfico de droga está a financiar o terrorismo. Temos um Ministério Público completamente corrompido e incapaz de se afastar dos laços em que se envolveu. Quando foi a maior apreensão de droga na Guiné-Bissau, as pessoas que mais impediram a realização do trabalho da Polícia Judiciária foram os agentes do Ministério Público – algo que foi publicamente denunciado por mim, por ser ministra da pasta.
Leia o artigo completo na edição impressa do jornal i.
Posted by faladepapagaio.blogspot.com
FALADEPAPAGAIO
at
segunda-feira, agosto 03, 2020
2 comentários:
domingo, 2 de agosto de 2020
Chega junta algumas centenas de pessoas em Lisboa para mostrar que “Portugal não é racista”
André Ventura promete organizar manifestação sob este mote sempre que a esquerda marcar concentrações a dizer que há racismo. CDS diz que juntar tanta gente em plena pandemia é “uma imoralidade e um insulto”.
Lusa e PÚBLICO 2 de Agosto de 2020
andré Ventura fez mais uma manifestação LUSA/MANUEL DE ALMEIDA
Algumas centenas de pessoas participaram ao fim da tarde deste domingo, em Lisboa, numa manifestação promovida pelo Chega para dizer que “Portugal não é racista” e tentar afastar “esse fantasma” que assola o país sempre que algo de trágico acontece. O CDS já criticou a iniciativa do Chega, que apelidou de “imoralidade e insulto a quem está a sofrer com esta pandemia”.
“Em Portugal não há racismo estrutural”, disse o presidente demissionário do Chega, em declarações aos jornalistas, antes do arranque da marcha que, durante mais de uma hora, percorreu as ruas da Prata e do Ouro, terminando ao final da tarde com uma intervenção de André Ventura na Praça do Município.
Defendendo que “o fantasma da hipocrisia sobre o racismo não continuará a vingar”, André Ventura reiterou que, tal como já tinha prometido, o Chega promoverá uma marcha “sempre que a esquerda e a extrema-esquerda” insistirem em colocar o tema do racismo na agenda política e marcarem eventos na rua. Foi por isso que o partido marcou a concentração para este domingo, depois das iniciativas de sexta-feira e sábado para recordar a morte do actor Bruno Candé. No discurso em frente à câmara, Ventura prometeu voltar a organizar novas manifestações sempre que houver uma contra o racismo.
“Nós somos um país muito peculiar em que sempre que acontece qualquer coisa mais trágica, como foi o caso do actor Bruno Candé, temos sempre o fantasma do racismo a assolar-nos”, salientou, insistindo que o Chega não aceita que o “racismo seja desculpa para tudo” e que quer “minorias com direitos, mas também com deveres”. “Nós queremos, sobretudo, dizer que Portugal não é um país racista”, acrescentou, admitindo, contudo, que por vezes acontecem “episódios racistas” que “devem ser condenados”. Mas fez questão de vincar que no caso do actor já “havia desavenças pessoais entre a vítima e o agressor e que nada tinham a ver com racismo” e recusou as acusações de quem diz que o Chega é autor moral deste crimes.
André Ventura não se cansou de repetir que “não existe racismo estrutural” em Portugal mas vincou que “há minorias que se acham acima da lei. Não podemos deixar que isso aconteça e os portugueses sabem que esse problema tem que ser resolvido.”
O líder do Chega aproveitou para deixar recados em especial a Rui Rio, depois de ter desafiado através das redes sociais o presidente do PSD mas também o do CDS a juntarem-se à sua marcha. “O país já percebeu que quanto mais humilham o Chega e quanto mais ofendem as pessoas que votaram no Chega... Nós estávamos em quê? Em terceiro nas últimas sondagens? Em breve chegaremos a segundo [nas sondagens], quer queiram quer não. (...) O que vai acontecer se o dr. Rui Rio não quiser aqui vir, em breve, é que o PSD desaparece completamente e o Chega assumirá esse lugar. Porque já estamos fartos desta conversa de que tudo é racismo em Portugal.”
Se os sociais-democratas não se manifestaram - embora em Junho Rui Rio tenha afirmado que “não há racismo na sociedade portuguesa” -, já o líder centrista fez questão de usar a rede social Facebook para na sua página oficial dizer que recusa cair nas “ratoeiras ideológicas da extrema-esquerda para se afirmar” e vincar que “Portugal não é um país racista” apesar de haver “isoladamente crimes de racismo”.
Francisco Rodrigues dos Santos critica o Chega: “Juntar centenas de pessoas nas ruas em plena crise pandémica, depois de tantas mortes que chorámos e após os penosos sacrifícios que enfrentámos e continuamos a enfrentar, é uma imoralidade e um insulto a quem está a sofrer com esta pandemia.” E vinca que os extremos - aos quais, diz dedica o seu “desprezo”, “tocam-se quando decidem sair à rua. (...) Aos políticos pede-se que coloquem o oportunismo político de parte e que dêem o exemplo ao país.”
À saída dos manifestantes da Praça do Município um homem contra a manifestação - encabeçada por André Ventura, entre outros que seguravam uma faixa que dizia “Portugal não é um país racista” - criou alguma confusão, que foi, contudo, resolvida em poucos minutos com a intervenção da polícia e de alguns elementos da organização que lhe pediram para se afastar. Ventura encabeçou o desfile e teve ao seu lado a actriz Maria Vieira assim como o líder da corrente interna centrista CDSXXI, Pedro Borges de Lemos, com a bandeira do CDS. Muito perto, seguia o presidente da secção do PSD em Macau e Hong Kong, Vitório Cardoso, que, tal como na manifestação do Chega de 27 de Junho, levava ao ombro uma bandeira do PSD.
Entre bandeiras de Portugal e do Chega, os manifestantes percorreram Baixa gritando “Portugal não é racista”, “André vai em frente, tens aqui a tua gente”, “minorias com direitos, mas também com deveres”, interrompendo os “cânticos” mais do que uma vez para cantar o hino nacional.
Na Praça do Município, em cima de uma carrinha transformada em pequeno palco, Ventura quis ainda deixar o que disse ser um “recado” para o líder do PSD que, na quarta-feira à noite numa entrevista na RTP admitiu conversações com o Chega com vista a entendimentos eleitorais apenas se o partido evoluir “para uma posição mais moderada”. “Não acreditem naqueles que andam aí a dizer que nos vamos juntar com o A ou com o B. Quero dizer ao doutor Rui Rio palavras que nunca deixarão de ser as minhas palavras. O Chega aceitará governar com o PSD numa condição: quando for o Chega a mandar no Governo de Portugal, aí nós aceitaremos”, afirmou André Ventura, já depois de garantir que nunca deixará que menosprezem ou humilhem o seu partido.
Notícia corrigida às 23h35 para especificar que Vitório Cardoso ainda é presidente do PSD de Macau e Hong Kong.
Fonte: publico.pt
Lusa e PÚBLICO 2 de Agosto de 2020
andré Ventura fez mais uma manifestação LUSA/MANUEL DE ALMEIDA
Algumas centenas de pessoas participaram ao fim da tarde deste domingo, em Lisboa, numa manifestação promovida pelo Chega para dizer que “Portugal não é racista” e tentar afastar “esse fantasma” que assola o país sempre que algo de trágico acontece. O CDS já criticou a iniciativa do Chega, que apelidou de “imoralidade e insulto a quem está a sofrer com esta pandemia”.
“Em Portugal não há racismo estrutural”, disse o presidente demissionário do Chega, em declarações aos jornalistas, antes do arranque da marcha que, durante mais de uma hora, percorreu as ruas da Prata e do Ouro, terminando ao final da tarde com uma intervenção de André Ventura na Praça do Município.
Defendendo que “o fantasma da hipocrisia sobre o racismo não continuará a vingar”, André Ventura reiterou que, tal como já tinha prometido, o Chega promoverá uma marcha “sempre que a esquerda e a extrema-esquerda” insistirem em colocar o tema do racismo na agenda política e marcarem eventos na rua. Foi por isso que o partido marcou a concentração para este domingo, depois das iniciativas de sexta-feira e sábado para recordar a morte do actor Bruno Candé. No discurso em frente à câmara, Ventura prometeu voltar a organizar novas manifestações sempre que houver uma contra o racismo.
“Nós somos um país muito peculiar em que sempre que acontece qualquer coisa mais trágica, como foi o caso do actor Bruno Candé, temos sempre o fantasma do racismo a assolar-nos”, salientou, insistindo que o Chega não aceita que o “racismo seja desculpa para tudo” e que quer “minorias com direitos, mas também com deveres”. “Nós queremos, sobretudo, dizer que Portugal não é um país racista”, acrescentou, admitindo, contudo, que por vezes acontecem “episódios racistas” que “devem ser condenados”. Mas fez questão de vincar que no caso do actor já “havia desavenças pessoais entre a vítima e o agressor e que nada tinham a ver com racismo” e recusou as acusações de quem diz que o Chega é autor moral deste crimes.
André Ventura não se cansou de repetir que “não existe racismo estrutural” em Portugal mas vincou que “há minorias que se acham acima da lei. Não podemos deixar que isso aconteça e os portugueses sabem que esse problema tem que ser resolvido.”
O líder do Chega aproveitou para deixar recados em especial a Rui Rio, depois de ter desafiado através das redes sociais o presidente do PSD mas também o do CDS a juntarem-se à sua marcha. “O país já percebeu que quanto mais humilham o Chega e quanto mais ofendem as pessoas que votaram no Chega... Nós estávamos em quê? Em terceiro nas últimas sondagens? Em breve chegaremos a segundo [nas sondagens], quer queiram quer não. (...) O que vai acontecer se o dr. Rui Rio não quiser aqui vir, em breve, é que o PSD desaparece completamente e o Chega assumirá esse lugar. Porque já estamos fartos desta conversa de que tudo é racismo em Portugal.”
Se os sociais-democratas não se manifestaram - embora em Junho Rui Rio tenha afirmado que “não há racismo na sociedade portuguesa” -, já o líder centrista fez questão de usar a rede social Facebook para na sua página oficial dizer que recusa cair nas “ratoeiras ideológicas da extrema-esquerda para se afirmar” e vincar que “Portugal não é um país racista” apesar de haver “isoladamente crimes de racismo”.
Francisco Rodrigues dos Santos critica o Chega: “Juntar centenas de pessoas nas ruas em plena crise pandémica, depois de tantas mortes que chorámos e após os penosos sacrifícios que enfrentámos e continuamos a enfrentar, é uma imoralidade e um insulto a quem está a sofrer com esta pandemia.” E vinca que os extremos - aos quais, diz dedica o seu “desprezo”, “tocam-se quando decidem sair à rua. (...) Aos políticos pede-se que coloquem o oportunismo político de parte e que dêem o exemplo ao país.”
À saída dos manifestantes da Praça do Município um homem contra a manifestação - encabeçada por André Ventura, entre outros que seguravam uma faixa que dizia “Portugal não é um país racista” - criou alguma confusão, que foi, contudo, resolvida em poucos minutos com a intervenção da polícia e de alguns elementos da organização que lhe pediram para se afastar. Ventura encabeçou o desfile e teve ao seu lado a actriz Maria Vieira assim como o líder da corrente interna centrista CDSXXI, Pedro Borges de Lemos, com a bandeira do CDS. Muito perto, seguia o presidente da secção do PSD em Macau e Hong Kong, Vitório Cardoso, que, tal como na manifestação do Chega de 27 de Junho, levava ao ombro uma bandeira do PSD.
Entre bandeiras de Portugal e do Chega, os manifestantes percorreram Baixa gritando “Portugal não é racista”, “André vai em frente, tens aqui a tua gente”, “minorias com direitos, mas também com deveres”, interrompendo os “cânticos” mais do que uma vez para cantar o hino nacional.
Na Praça do Município, em cima de uma carrinha transformada em pequeno palco, Ventura quis ainda deixar o que disse ser um “recado” para o líder do PSD que, na quarta-feira à noite numa entrevista na RTP admitiu conversações com o Chega com vista a entendimentos eleitorais apenas se o partido evoluir “para uma posição mais moderada”. “Não acreditem naqueles que andam aí a dizer que nos vamos juntar com o A ou com o B. Quero dizer ao doutor Rui Rio palavras que nunca deixarão de ser as minhas palavras. O Chega aceitará governar com o PSD numa condição: quando for o Chega a mandar no Governo de Portugal, aí nós aceitaremos”, afirmou André Ventura, já depois de garantir que nunca deixará que menosprezem ou humilhem o seu partido.
Notícia corrigida às 23h35 para especificar que Vitório Cardoso ainda é presidente do PSD de Macau e Hong Kong.
Fonte: publico.pt
MEMÓRIAS DO PASSADO RECENTE - Jibril Mané presidente de Conselho da Administração da Autoridade Reguladora Nacional de Tecnologia da Informação e Comunicação, esclarece o caso das rádios em situação da irregularidade...22 de outubro de 2019
Campeonato do mundo de damas.
Os Djurtus não conseguiram ultrapassar a poderosa selecção holandesa e cairam assim nos quartos de final.
Uma derrota de 5-3 fez terminar assim o sonho de chegar as meias finais.
Fonte: Alison Cabral
Uma derrota de 5-3 fez terminar assim o sonho de chegar as meias finais.
Fonte: Alison Cabral
NO COMMENT!
GUINÉ BISSAU - Fortes chuvas em Bissau e crocodilos do Parque de N´Batonha no centro da capital
Chuva intensa na Guiné Bissau e crocodilos no Parque N'Batonha, no centro da capital © Mussá Baldé
Texto por: Mussá Baldé RFI
Nos últimos dias a capital guineense, Bissau, tem sido fustigada por intensas chuvas, mas o curioso é que há uma inusitada circulação de muitos bichos, inclusivé de crocodilos. É que o Parque de N´Batonha, donde virão esses animais está situado no centro de Bissau.
Por estes dias, Bissau tem sido fustigada por chuva incessante, talvez por isso haja muitos bichos em circulação.
Populares da zona de Cacoma, de Granja, de São Paulo de Peré e do parque de N´Batonha têm denunciado presenças de crocodilos nas redondezas e nas estradas em plena luz do dia.
O caso mais bicudo é sem dúvida o parque de N´Batonha situado no centro de Bissau.
O parque é um pequeno lago natural situado entre dois hotéis e os escritórios das Nações Unidas.
Naquele parque, com muita vida selvagem, entre peixes, pássaros e sapos, a população tem relatado que nos últimos dias são visíveis crocodilos em circulação.
O parque é bastante frequentado por crianças por ter zonas do laser e do desporto ao ar livre.
Devido à preocupação constante dos citadinos de Bissau que já começam a entrar em pânico foi instituída uma comissão de trabalho e seguimento da situação.
A comissão é integrada pela Câmara Municipal de Bissau, Serviço de Proteção Civil, Direção Geral das Florestas e Fauna, Direção Geral da Veterinária, Instituto Marítimo Portuário, Instituto da Biodiversidade e das Áreas Protegidas e a Guarda Nacional.
Numa primeira análise, a comissão entende que os crocodilos estão a ser atraídos para zonas de circulação humana devido ao aumento de carcaças, vísceras, sangue bovino e outros restos de animais vazados em locais com água em abundância.
Para já, a comissão disponibilizou um sistema de alerta com um número de telemóvel, mas vai anunciar medidas para evitar possíveis ataques de crocodilos.
De Bissau, o nosso correspondente, Mussá Baldé.
Nunca fique no lugar em que não vêem o seu valor...
🤔
Um pai disse ao filho: Você se formou com honra, aqui está um 'Volkswagen Sedan' que eu comprei há muitos anos ... Tem mais de 50 anos, mas antes de eu dar a você, leve-o ao estacionamento do centro e diga a eles " Quero vendê-lo" e descobrir quanto eles oferecem a você.
O filho foi ao estacionamento de carros usados, voltou para o pai e disse: Eles me ofereceram 2.000 porque parece muito desgastado. O pai disse: "Leve-o à loja de penhores".
O filho foi à loja de penhores, voltou e disse-lhe; "A loja de penhores ofereceu apenas 1.000, supostamente porque o carro é muito antigo"
Finalmente, o pai pediu ao filho para ir a um clube de carros antigos e mostrar-lhes o carro.
O filho levou o carro ao clube, voltou e disse ao pai: Algumas pessoas no clube ofereceram 70.000 ! para ele, uma vez que é um "carro muito único e procurado entre os membros do clube".
O pai disse ao filho: Eu queria que você soubesse que o lugar certo valoriza você da maneira certa.
Se você não é valorizado, não fique com raiva, isso significa que você está no lugar errado; "Quem conhece o seu valor é quem o aprecia. Nunca fique no lugar em que não vêem o seu valor...
Fonte: Octávio Capita
Um pai disse ao filho: Você se formou com honra, aqui está um 'Volkswagen Sedan' que eu comprei há muitos anos ... Tem mais de 50 anos, mas antes de eu dar a você, leve-o ao estacionamento do centro e diga a eles " Quero vendê-lo" e descobrir quanto eles oferecem a você.
O filho foi ao estacionamento de carros usados, voltou para o pai e disse: Eles me ofereceram 2.000 porque parece muito desgastado. O pai disse: "Leve-o à loja de penhores".
O filho foi à loja de penhores, voltou e disse-lhe; "A loja de penhores ofereceu apenas 1.000, supostamente porque o carro é muito antigo"
Finalmente, o pai pediu ao filho para ir a um clube de carros antigos e mostrar-lhes o carro.
O filho levou o carro ao clube, voltou e disse ao pai: Algumas pessoas no clube ofereceram 70.000 ! para ele, uma vez que é um "carro muito único e procurado entre os membros do clube".
O pai disse ao filho: Eu queria que você soubesse que o lugar certo valoriza você da maneira certa.
Se você não é valorizado, não fique com raiva, isso significa que você está no lugar errado; "Quem conhece o seu valor é quem o aprecia. Nunca fique no lugar em que não vêem o seu valor...
Fonte: Octávio Capita
COVID-19 - Número de mortos em África sobe para 19.920 em mais de 944 mil casos
O número de mortos em África devido à covid-19 subiu hoje para 19.920, mais 270 nas últimas 24 horas, em cerca de 944 mil infetados, segundo os dados mais recentes da pandemia no continente.
De acordo com o Centro de Controlo e Prevenção de Doenças da União Africana (África CDC), o número de infetados é de 944.450, mais 16.789 nas últimas 24 horas, havendo agora 602.578 recuperados.
O maior número de casos e de mortos de covid-19 continua a registar-se na África Austral, com 526.870 infetados e 8.642 óbitos.
Nesta região, a África do Sul, o país mais afetado do continente, contabiliza 503.290 infetados e 8.153 óbitos.
A região da África do Norte, a segunda mais afetada pela pandemia, tem agora 161.197 infetados e 6.694 mortos.
Na África Ocidental os casos subiram para 129.646, com 1.924 vítimas mortais.
Já na região da África Oriental, registam-se 77.840 casos e 1.719 mortos.
A região da África Central contabiliza 48.897 casos e 941 mortos.
O Egito é o segundo país com mais vítimas mortais, a seguir à África do Sul, contabilizando 94.316 infetados e 4.834 óbitos, seguindo-se a Argélia, que conta hoje com 30.394 casos e 1.210 vítimas mortais.
Entre os cinco países mais afetados, estão também a Nigéria, que regista 43.537 infetados e 883 óbitos, e o Sudão, com 11.644 casos e 720 vítimas mortais.
Em relação aos países africanos que têm o português como língua oficial, Cabo Verde lidera em número de casos (2.480 casos e 23 mortos), seguindo-se a Guiné-Bissau (1.981 casos e 26 mortos), Moçambique (1.907 casos e 12 mortos), Angola (1.164 infetados e 54 mortos) e São Tomé e Príncipe (871 casos e 15 mortos).
A Guiné Equatorial, que integra a Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP), tem 4.821 infetados e 83 óbitos.
O primeiro caso de covid-19 em África surgiu no Egito em 14 de fevereiro, e a Nigéria foi o primeiro país da África subsaariana a registar casos de infeção, em 28 de fevereiro.
A pandemia de covid-19 já provocou mais de 685 mil mortos e infetou mais de 17,8 milhões de pessoas em 196 países e territórios, segundo um balanço feito pela agência francesa AFP.
A doença é transmitida por um novo coronavírus detetado no final de dezembro, em Wuhan, uma cidade do centro da China.
Depois de a Europa ter sucedido à China como centro da pandemia em fevereiro, o continente americano é agora o que tem mais casos confirmados e mais mortes.
Na quinta-feira, a Organização Mundial da Saúde (OMS) alertou que o número de casos de covid-19 em África vai ultrapassar um milhão "nos próximos dias", assinalando que registou um aumento de "50% nos últimos 14 dias".
LUSA
De acordo com o Centro de Controlo e Prevenção de Doenças da União Africana (África CDC), o número de infetados é de 944.450, mais 16.789 nas últimas 24 horas, havendo agora 602.578 recuperados.
O maior número de casos e de mortos de covid-19 continua a registar-se na África Austral, com 526.870 infetados e 8.642 óbitos.
Nesta região, a África do Sul, o país mais afetado do continente, contabiliza 503.290 infetados e 8.153 óbitos.
A região da África do Norte, a segunda mais afetada pela pandemia, tem agora 161.197 infetados e 6.694 mortos.
Na África Ocidental os casos subiram para 129.646, com 1.924 vítimas mortais.
Já na região da África Oriental, registam-se 77.840 casos e 1.719 mortos.
A região da África Central contabiliza 48.897 casos e 941 mortos.
O Egito é o segundo país com mais vítimas mortais, a seguir à África do Sul, contabilizando 94.316 infetados e 4.834 óbitos, seguindo-se a Argélia, que conta hoje com 30.394 casos e 1.210 vítimas mortais.
Entre os cinco países mais afetados, estão também a Nigéria, que regista 43.537 infetados e 883 óbitos, e o Sudão, com 11.644 casos e 720 vítimas mortais.
Em relação aos países africanos que têm o português como língua oficial, Cabo Verde lidera em número de casos (2.480 casos e 23 mortos), seguindo-se a Guiné-Bissau (1.981 casos e 26 mortos), Moçambique (1.907 casos e 12 mortos), Angola (1.164 infetados e 54 mortos) e São Tomé e Príncipe (871 casos e 15 mortos).
A Guiné Equatorial, que integra a Comunidade dos Países de Língua Portuguesa (CPLP), tem 4.821 infetados e 83 óbitos.
O primeiro caso de covid-19 em África surgiu no Egito em 14 de fevereiro, e a Nigéria foi o primeiro país da África subsaariana a registar casos de infeção, em 28 de fevereiro.
A pandemia de covid-19 já provocou mais de 685 mil mortos e infetou mais de 17,8 milhões de pessoas em 196 países e territórios, segundo um balanço feito pela agência francesa AFP.
A doença é transmitida por um novo coronavírus detetado no final de dezembro, em Wuhan, uma cidade do centro da China.
Depois de a Europa ter sucedido à China como centro da pandemia em fevereiro, o continente americano é agora o que tem mais casos confirmados e mais mortes.
Na quinta-feira, a Organização Mundial da Saúde (OMS) alertou que o número de casos de covid-19 em África vai ultrapassar um milhão "nos próximos dias", assinalando que registou um aumento de "50% nos últimos 14 dias".
LUSA
Na mais recente encenação teatral, que o suposto líder do PAIGC nos agracia semanalmente com, fizeram-se acusações graves, com a mera intenção de desviar as atenções do povo da Guiné-Bissau, das mais recentes revelações de corrupção/nepotismo e abuso do erário público, que o líder de um dos partidos que sustentam este governo constitucional da décima assembleia, o senhor Braima Camara, vulgo “Bá Kekuto”, fez ao País e ao povo da Guiné-Bissau numa das plenárias da ANP.
Quero recordar as pessoas de que o “suposto líder” do PAIGC é um deputado da nação Guineense, e suposto líder do maior partido da oposição, as acusações feitas pelo deputado Braima Câmara (com provas, deve-se referir) são de uma gravidade extrema, e porque são de gravidade extrema, merecem ou mereciam resposta do suposto líder do maior partido da oposição, na plenária da ANP, a resposta do Eng. Simões Pereira ao país e ao povo tinha de ser feita dentro das quatros paredes da ANP, por razões que todos sabemos, este homem escolheu fugir das suas responsabilidades perante o povo da Guiné-Bissau, e agora semanalmente assistimos a peças de teatro, que servem somente ao propósito de se manter relevante na cena política da Guiné-Bissau. A política real faz se na ANP, casa do povo, nas redes sociais não estão os representante do povo,os que representam o povo da Guiné-Bissau estão dentro da ANP. As respostas devidas, tinham de ser dadas na casa do povo, (ANP) não uma encenação de trinta/quarenta minutos nas redes sociais, onde não respondeu às graves alegações feitas contra si, seu partido e os governos liderados pelo seu partido (PAIGC)
Falou dos supostos ordenamos do PR e do Primeiro-ministro, falou de transferências bancárias de um empresário a nível individual, (Braima Camara) que sabemos não faz ou fazia parte de nenhum governo nos mais recentes tempos na Guiné-Bissau, falou que de facto, entregou 1 Bilhão de francos cfa no FUNDEI, que na altura era liderado pelo ex líder da bancada parlamentar do seu partido, esse mesmo líder que já fez declarações no foro público de que, do valor de 1 Bilhão, só recebeu 500.000 Mil Francos cfa, a pergunta que se faz é, aonde andam os outros 500.000 Mil francos cfa?
Ele falou, mas falou somente naquilo que lhe convém, aquilo que não lhe convinha nem um pio ou uma menção, não mencionou a marcha/protesto que foi realizada em frente da sua residência nos arredores de Lisboa, não mencionou os 1.3 Bilhões de francos cfa, de garantias bancárias dadas pelo governo do seu partido a um cidadão e empresário a nível individual, alto membro do seu partido, não falou da aldrabice da suposta privatização dos Armazéns do Povo, e da renda exuberante que o Governo da Guiné-Bissau paga (15 milhões) todos os meses ao suposto comprador dos Armazéns, um impresario e apoiante financeiro do partido que supostamente lidera, não falou de nada disso, porque nada disso lhe interessava.
Em relação do que falou, convém que o Gabinete de Relações Públicas e Comunicação da Presidência e da Prematura, venham ao público com os devidos esclarecimentos, para que o assunto dos ordenados, tanto da presidência como da prematura morra à nascença, sabemos que na Guiné-Bissau mentiras, mitos e superstições tem muita força se não forem travadas.
Por: Francisco Jose Gomes Fernandes
(Braima Djaló)
Subscrever:
Mensagens (Atom)