Président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), Domingos Simoes Pereira est arrivé deuxième au second tour de la présidentielle, selon les résultats provisoires de la Commission nationale des élections. (Crédits : DR)
Depuis la publication des résultats provisoires de la présidentielle bissau-guinéenne, Domingos Simoes Pereira conteste la victoire annoncée d'Umaru Sissoco Embalo. Dans cette interview exclusive à « La Tribune Afrique », il déroule ses arguments et répond sur les questions d'avenir.
La Tribune Afrique - Avant la publication des résultats, vous assuriez que vous n'accepteriez que les résultats provenant d'instances officielles. Pourtant lorsque la Commission nationale des élections (CNE) a annoncé les résultats provisoires vous les avez récusés. Pourquoi ce changement de posture ?
Domingos Simoes Pereira : Ce n'est nullement un changement de position. Je suis et je demeure dans la même posture de légaliste et de démocrate. Je ne récuse pas les résultats donnés par la commission nationale électorale parce que j'ai perdu, je les récuse parce que ces résultats ne sont pas conformes aux vrais résultats sortis des urnes, ces résultats n'ont rien à voir avec l'expression du vote des citoyens bissau-guinéens. Comme vous l'avez précisé, ci-dessus, les résultats annoncés par la CNE le 1er janvier 2020 étaient provisoires ! La République de la Guinée-Bissau possède une Constitution et des lois qui nous autorisent à nous saisir de la Justice en cas d'irrégularités dans le processus électoral.
Au second tour, Umaro Sissoco Embalo a fédéré autour de sa personne presque la totalité des autres candidats. Est-ce que votre contestation ne va pas à l'encontre de l'arithmétique électorale ?
Je ne vous apprends rien quand je dis qu'une élection présidentielle est la rencontre entre un homme et son peuple. Nous sommes convaincus que les citoyens sont suffisamment matures pour voir clair dans les propositions et les orientations de chacun des candidats. Je tiens tout de même à souligner que cette entente de circonstance entre ces malheureux candidats autour de la candidature d'Umaro Sissoco Embalo n'a pas été approuvée par l'ensemble de chacune de leurs formations politiques : Jomav, Cadogo et Nuno Nabiam. Leurs bases électorales ont rejoint ma candidature alors que certains cadres ont suivi les recommandations de leurs candidats.
Cette arithmétique n'a plus lieu d'être, car elle est faussée par ses mouvements et éparpillement de voix. Le second tour des élections était carrément un autre enjeu. D'ailleurs le fait que les trois candidats malheureux du premier tour ayant obtenu le plus de voix a été un élément motivateur pour les populations qui se sont intéressées davantage au débat politique et aux différents programmes des candidats.
Ce qui résume à dire que la politique n'est finalement pas une science exacte. Donc la victoire revient au candidat qui aura convaincu le plus grand nombre d'électeurs. Ma contestation est basée sur des faits objectifs et frauduleux qui ont été recensés et mis à la disposition de la Cour Suprême pour son appréciation.
Vous avez introduit un recours devant la Cour suprême pour faire annuler des résultats provisoires que vous jugez entachés de fraudes. Quelles preuves constituent les pièces de votre dossier de recours ?
Nous avons constaté de graves anomalies et d'inquiétants éléments dans le processus qui a conduit à ce que nous avons entendu comme chiffres avancés par la Commission nationale des élections. Pour des raisons évidentes de l'enquête en cours suite à notre recours, je ne peux vous donner que de maigres informations notamment celles que j'ai souligné lors de ma conférence de presse, samedi dernier à Bissau : nombre de votants supérieurs au nombre d'inscrits dans plusieurs bureaux de vote - en cumulant le nombre de votes, d'après nos derniers décomptes, il dépasse les 100 000 voix ; liste électorale de la CNE différente de celle fournie par le GETAP, l'organisme qui collecte les données ; plaintes dans les différents bureaux de vote, qui n'ont pas été reçu répondu correctement ; tables de vote où les électeurs étaient au-dessus des inscrits. En dehors de cela nous avons des supports vidéo et audio qui étayent nos dénonciations.
Avec votre recours, ne craignez-vous pas la répétition d'une crise politique en Guinée-Bissau ?
Au contraire c'est pour éviter une crise politique à mon beau pays que nous avons choisi la voie de la légalité de la justice et de la démocratie en déposant un recours devant la juridiction compétente. Je suis convaincu que d'autres adversaires n'auraient pas eu la même attitude démocrate. La vérité, la clarté, la justice et le respect n'ont jamais généré de crise encore faut-il que l'ensemble de la classe politique partage et respecte cet avis. Nous sommes sur la bonne voie. Il faut que les responsables politiques bissau-guinéens commencent par respecter la souveraineté et le choix du peuple. La population est dorénavant éveillée, elle est très attentive aux discours de chacun et ne tolère plus que les Institutions soient bafouées.
Dans l'hypothèse où votre recours serait rejeté, l'accepteriez-vous ? Quelles seront vos actions par la suite ?
J'ai un profond respect pour les Institutions, je suis un légaliste doublé d'un démocrate donc j'estime que l'application de la loi doit prévaloir sur tout, même sur mes ambitions. Lorsque j'ai porté ma candidature, j'ai accepté les règles avant même d'y concourir. Dans chaque élection, les candidats savent, à l'avance, qu'il y aura un gagnant et un perdant, le principal est que tout se fasse dans la transparence, la vérité et selon les règles établies au préalable. Si les éléments de preuves apportées et nos dénonciations ont pu être démontés de façon objective et dans la vérité, je reconnaîtrais et j'accepterais la décision de l'instance. Ce n'est pas la première fois que je le dis. Pour ce qui est de la suite de nos actions à venir, elles seront connues en temps voulu.
Si Umaru Sissoco Embalo est confirmé en tant que président, après épuisement de toutes les voies de recours, vous seriez prêt à travailler avec lui, à devenir son Premier ministre ?
Je voudrais vous dire avec fermeté qu'il ne s'agit pas de ma personne, mais plutôt du pays. La Constitution de notre pays dit clairement comment les choses doivent se dérouler dans le cadre d'un gouvernement bicéphale. Si par voie extraordinaire, mon adversaire qui était en 2e position au premier tour était déclaré gagnant après épuisement des voies de recours, notre parti le PAIGC avisera. Mais sincèrement, je ne suis pas un avide de pouvoir et nous avons, déjà, un gouvernement qui fonctionne et qui est contrôlé par mon parti, le PAIGC. Donc la question ne doit pas concerner ma petite personne.
Propos recueillis par Ibrahima Bayo Jr.
afrique.latribune.fr/
sábado, 11 de janeiro de 2020
[Exclusif] Domingos Simoes Pereira : « Pour éviter une crise politique, nous avons choisi la voie de la légalité »
Guinée-Bissau : pourquoi Pereira a-t-il décidé de contester la victoire d'Embalo ?
(Crédits : IJB pour LTA (avec Reuters)
La musique de sa déclaration post-électorale a bien changé de tonalité. Confiant dans sa victoire Domingos Simões Pereira annonçait que les seuls résultats acceptables pour lui étaient ceux provenant de la Commission électorale. Quand cette dernière a déclaré Umaro Sissoco Embalo vainqueur de la présidentielle du 29 décembre 2019, le chef du PAIGC a tourné casaque et crie désormais à la fraude électorale. Pourquoi? Analyse.
Mauvais perdant ou stratégie pour garder la face? Le cadeau pour le Nouvel An de la commission nationale des élections (CNE) n'est pas du goût de Domingos Simões Pereira. L'instance chargée de l'organisation du scrutin a déclaré ce 1er janvier, Umaro Sissoco Embalo, vainqueur du second tour de la présidentielle qui s'est tenu le 29 décembre. Ce dernier remporte le duel avec 53, 55% des suffrages pour un taux de participation de 72,67% dans les cordes du premier tour.
«Président de la concorde nationale»
A 47 ans, le nouveau président bissau-guinéen revient de loin. Au premier tour, Umaro Sissoco Embalo était sorti deuxième au tableau des scores, avec un handicap de 12 points à rattraper. Avec le Mouvement pour l'Alternance démocratique (Madem-G15), né d'une scission du PAIGC, le recordman de longévité des huit Premiers ministres de José Mario Vaz, a su fédérer autour de son programme axé sur le changement, les prétendants au fauteuil arrivés troisième, quatrième et cinquième.
Père musulman de trois enfants, Umaro Sissoco est diplômé de science politique avec une appétence pour les questions de défense et les problématiques géostratégiques. Premier ministre (2016-2018) de José Mario Vaz, le président sortant, cet ancien Général de brigade de réserve s'est déclaré «président de la concorde nationale», peu après l'annonce des résultats provisoires.Mais la réponse du camp d'en face ne s'est pas fait attendre.
L'Histoire bégaie-t-elle?
La première est qu'en criant à la fraude, le chef du parti historique de l'indépendance se décharge de la responsabilité de la défaite infligée par un parti créé il y a un peu plus d'un an et demi. Affaibli par cette déculottée, son leadership au sein de l'ancien parti au pouvoir devrait déclencher une bataille de positionnement pour prendre les rênes de la première force politique à l'Assemblée nationale. A contre-courant de l'arithmétique électorale, le recours introduit par Pereira devrait servir au mieux à l'hypothétique renversement des résultats par une pression accrue sur la commission électorale. A défaut, il permettrait d'amortir le choc d'une défaite inattendue pour un favori que les pronostics donnaient gagnant.
D'un autre côté, la contestation de la victoire de son rival permet à Domingos Simões Pereira de maintenir une pression suffisante dans l'objectif de se positionner dans échafaudage de l'architecture institutionnelle. Passée la période postélectorale, le premier chantier d'Umaro Sissoco Embalo sera de choisir un Premier ministre. Ce dernier devra obligatoirement être choisi au sein de la majorité parlementaire détenue par le PAIGC. S'il sort vainqueur de la querelle de leadership de son parti, Domingos Simões Pereira pourrait convoiter ce poste d'observation qui lui permettrait de garder les yeux et la main sur la gestion du pays.
«L'histoire ne se répète pas, elle bégaie». Aucune autre situation politique que celle de la Guinée-Bissau n'illustre aussi bien cette phrase apocryphe de Karl Marx. En 2015, c'est la cohabitation devenue impossible entre José Mario Vaz et Domingos Simões Pereira qui a conduit à la longue crise politique que la présidentielle 2019 veut évacuer. Cette année encore, tout fraîchement élu, Umaro Sissoco Embalo devra s'accommoder d'un Premier ministre issu d'une autre couleur politique. Pendant toute la campagne, le débat sur la clarification constitutionnelle des rôles du Président et du Premier ministre a traversé les esprits.«Le problème ce n'est pas la constitution, ce sont les hommes», avait tranché Umaro Sissoco Embalo. Maintenant qu'il est au pouvoir, toute sa difficulté est de mettre à l'acte sa théorie.
Par Ibrahima Bayo Jr.
Fonte: afrique.latribune.fr/
La musique de sa déclaration post-électorale a bien changé de tonalité. Confiant dans sa victoire Domingos Simões Pereira annonçait que les seuls résultats acceptables pour lui étaient ceux provenant de la Commission électorale. Quand cette dernière a déclaré Umaro Sissoco Embalo vainqueur de la présidentielle du 29 décembre 2019, le chef du PAIGC a tourné casaque et crie désormais à la fraude électorale. Pourquoi? Analyse.
Mauvais perdant ou stratégie pour garder la face? Le cadeau pour le Nouvel An de la commission nationale des élections (CNE) n'est pas du goût de Domingos Simões Pereira. L'instance chargée de l'organisation du scrutin a déclaré ce 1er janvier, Umaro Sissoco Embalo, vainqueur du second tour de la présidentielle qui s'est tenu le 29 décembre. Ce dernier remporte le duel avec 53, 55% des suffrages pour un taux de participation de 72,67% dans les cordes du premier tour.
«Président de la concorde nationale»
A 47 ans, le nouveau président bissau-guinéen revient de loin. Au premier tour, Umaro Sissoco Embalo était sorti deuxième au tableau des scores, avec un handicap de 12 points à rattraper. Avec le Mouvement pour l'Alternance démocratique (Madem-G15), né d'une scission du PAIGC, le recordman de longévité des huit Premiers ministres de José Mario Vaz, a su fédérer autour de son programme axé sur le changement, les prétendants au fauteuil arrivés troisième, quatrième et cinquième.
Père musulman de trois enfants, Umaro Sissoco est diplômé de science politique avec une appétence pour les questions de défense et les problématiques géostratégiques. Premier ministre (2016-2018) de José Mario Vaz, le président sortant, cet ancien Général de brigade de réserve s'est déclaré «président de la concorde nationale», peu après l'annonce des résultats provisoires.Mais la réponse du camp d'en face ne s'est pas fait attendre.
« Les résultats provisoires qui viennent d'être proclamés sont pleins d'irrégularités, de nullité et de manipulations d'une fraude électorale. Un tel résultat, nous ne pouvons pas l'accepter. Nous allons amener toutes les preuves qui démontrent que les résultats ont été changés», a fait savoir Domingos Simões Pereira, depuis le siège du PAIGC, situé à quelques centaines de mètres du Palais présidentiel.Pendant les trois jours qui ont séparé la fermeture des bureaux de vote et l'annonce des résultats provisoires, une prolifération d'accusations et de contre-accusations avaient opposé son camp à celui de son rival.Le candidat malheureux avait alors fait une sortie pour expliquer que les seuls résultats qu'il accepterait, seraient ceux provenant d'instances officielles. Alors pourquoi Domingos Simões Pereira a-t-il décidé de tourner casaque au risque de plonger le pays dans une crise postélectorale très redoutée par les observateurs? Deux raisons à cela.
L'Histoire bégaie-t-elle?
La première est qu'en criant à la fraude, le chef du parti historique de l'indépendance se décharge de la responsabilité de la défaite infligée par un parti créé il y a un peu plus d'un an et demi. Affaibli par cette déculottée, son leadership au sein de l'ancien parti au pouvoir devrait déclencher une bataille de positionnement pour prendre les rênes de la première force politique à l'Assemblée nationale. A contre-courant de l'arithmétique électorale, le recours introduit par Pereira devrait servir au mieux à l'hypothétique renversement des résultats par une pression accrue sur la commission électorale. A défaut, il permettrait d'amortir le choc d'une défaite inattendue pour un favori que les pronostics donnaient gagnant.
D'un autre côté, la contestation de la victoire de son rival permet à Domingos Simões Pereira de maintenir une pression suffisante dans l'objectif de se positionner dans échafaudage de l'architecture institutionnelle. Passée la période postélectorale, le premier chantier d'Umaro Sissoco Embalo sera de choisir un Premier ministre. Ce dernier devra obligatoirement être choisi au sein de la majorité parlementaire détenue par le PAIGC. S'il sort vainqueur de la querelle de leadership de son parti, Domingos Simões Pereira pourrait convoiter ce poste d'observation qui lui permettrait de garder les yeux et la main sur la gestion du pays.
«L'histoire ne se répète pas, elle bégaie». Aucune autre situation politique que celle de la Guinée-Bissau n'illustre aussi bien cette phrase apocryphe de Karl Marx. En 2015, c'est la cohabitation devenue impossible entre José Mario Vaz et Domingos Simões Pereira qui a conduit à la longue crise politique que la présidentielle 2019 veut évacuer. Cette année encore, tout fraîchement élu, Umaro Sissoco Embalo devra s'accommoder d'un Premier ministre issu d'une autre couleur politique. Pendant toute la campagne, le débat sur la clarification constitutionnelle des rôles du Président et du Premier ministre a traversé les esprits.«Le problème ce n'est pas la constitution, ce sont les hommes», avait tranché Umaro Sissoco Embalo. Maintenant qu'il est au pouvoir, toute sa difficulté est de mettre à l'acte sa théorie.
Par Ibrahima Bayo Jr.
Fonte: afrique.latribune.fr/
FILÓSOFO - Medo da mudança é empecilho para criar novas oportunidades, diz filósofo
A reflexão de Fabiano de Abreu.
Para o escritor e filósofo Fabiano de Abreu, a "insatisfação é um dos sentimentos mais comuns desta era", assume em comunicado enviado à imprensa. De acordo com o mesmo, o emprego, as relações e o estilo de vida são exemplos de áreas onde o sentimento se instala e em muitos casos, pouco se faz para reverter a situação.
O filósofo atribui este sentimento à zona de conforto. Segundo ele, existiria "uma predisposição a se condicionar a problemas que poderiam facilmente ser resolvidos caso o indivíduo tomasse as rédeas da própria vida e assumisse os riscos de se aventurar em novos espaços. O grande problema é que optar por abster-se da mudança e se render ao lugar de conforto diminui as chances de novas oportunidades aparecerem, pois coisas boas só acontecem quando há espaço para elas", remata.
Para reverter a situação, o filósofo aconselha que “encare etapas da vida como capítulos de livros, que ao virar de uma página se encerram, mas abrem novos caminhos e possibilidades. Ter noção que nosso percurso é finito nos traz maiores responsabilidade, portanto, viver de forma mais equilibrada e saudável, faz-se necessário”, garante.
As mudanças não precisam de ser grandes para que possam ser significativas. Alterar pequenas coisas do dia-a-dia e abandonar hábitos ínfimos já podem melhorar (e muito) a qualidade de vida e as relações interpessoais.
NAOM
Para o escritor e filósofo Fabiano de Abreu, a "insatisfação é um dos sentimentos mais comuns desta era", assume em comunicado enviado à imprensa. De acordo com o mesmo, o emprego, as relações e o estilo de vida são exemplos de áreas onde o sentimento se instala e em muitos casos, pouco se faz para reverter a situação.
O filósofo atribui este sentimento à zona de conforto. Segundo ele, existiria "uma predisposição a se condicionar a problemas que poderiam facilmente ser resolvidos caso o indivíduo tomasse as rédeas da própria vida e assumisse os riscos de se aventurar em novos espaços. O grande problema é que optar por abster-se da mudança e se render ao lugar de conforto diminui as chances de novas oportunidades aparecerem, pois coisas boas só acontecem quando há espaço para elas", remata.
Para reverter a situação, o filósofo aconselha que “encare etapas da vida como capítulos de livros, que ao virar de uma página se encerram, mas abrem novos caminhos e possibilidades. Ter noção que nosso percurso é finito nos traz maiores responsabilidade, portanto, viver de forma mais equilibrada e saudável, faz-se necessário”, garante.
As mudanças não precisam de ser grandes para que possam ser significativas. Alterar pequenas coisas do dia-a-dia e abandonar hábitos ínfimos já podem melhorar (e muito) a qualidade de vida e as relações interpessoais.
NAOM
QUEDA DE AVIÃO - Teerão lamenta derrube de avião e reconhece "erro imperdoável"
O presidente do Irão afirmou hoje que o país "lamentava profundamente" ter abatido um avião civil ucraniano, sublinhando tratar-se de "uma grande tragédia e um erro imperdoável".
"O inquérito interno das forças armadas concluiu que lamentavelmente mísseis lançados por engano provocaram a queda do avião ucraniano e a morte de 176 inocentes", admitiu Hassan Rohani, numa mensagem divulgada na rede social Twitter.
"As investigações continuam para identificar e levar à justiça" os responsáveis, acrescentou.
Também o ministro dos Negócios Estrangeiros iraniano apresentou "as desculpas" do país pela catástrofe do Boeing 737 da companhia Ukrainian Airlines, depois de as forças armadas terem igualmente reconhecido que o avião foi abatido por erro.
"Dia triste", escreveu Mohammmad Javad Zarif no Twitter. Um "erro humano em tempos de crise causada pelo aventureirismo norte-americano levaram ao desastre, acrescentou.
"O nosso profundo arrependimento, desculpa e condolências ao nosso povo, às famílias das vítimas e às outras nações afetadas" pelo drama, disse o ministro.
O Estado-maior das forças armadas do Irão garantiu à população do país que "o responsável" pela tragédia do Boeing ucraniano abatido na quinta-feira nos arredores de Teerão, vai ser imediatamente apresentado à justiça militar.
"Garantimos que ao realizar reformas fundamentais nos processos operacionais ao nível das forças armadas, vamos tornar impossível a repetição de tais erros", acrescentou, em comunicado.
O aparelho, com destino a Kiev, transportava 167 passageiros e nove tripulantes de várias nacionalidades, incluindo 82 iranianos, 57 canadianos, 11 ucranianos, dez suecos, quatro afegãos, três alemães e três britânicos.
NAOM
Leia Também: Irão admite ter abatido inadvertidamente avião ucraniano
"O inquérito interno das forças armadas concluiu que lamentavelmente mísseis lançados por engano provocaram a queda do avião ucraniano e a morte de 176 inocentes", admitiu Hassan Rohani, numa mensagem divulgada na rede social Twitter.
"As investigações continuam para identificar e levar à justiça" os responsáveis, acrescentou.
Também o ministro dos Negócios Estrangeiros iraniano apresentou "as desculpas" do país pela catástrofe do Boeing 737 da companhia Ukrainian Airlines, depois de as forças armadas terem igualmente reconhecido que o avião foi abatido por erro.
Armed Forces’ internal investigation has concluded that regrettably missiles fired due to human error caused the horrific crash of the Ukrainian plane & death of 176 innocent people.
Investigations continue to identify & prosecute this great tragedy & unforgivable mistake. #PS752
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The Islamic Republic of Iran deeply regrets this disastrous mistake.
My thoughts and prayers go to all the mourning families. I offer my sincerest condolences. https://twitter.com/HassanRouhani/status/1215856039997984768 …
3.521 pessoas estão falando sobre isso
"Dia triste", escreveu Mohammmad Javad Zarif no Twitter. Um "erro humano em tempos de crise causada pelo aventureirismo norte-americano levaram ao desastre, acrescentou.
"O nosso profundo arrependimento, desculpa e condolências ao nosso povo, às famílias das vítimas e às outras nações afetadas" pelo drama, disse o ministro.
A sad day. Preliminary conclusions of internal investigation by Armed Forces:
Human error at time of crisis caused by US adventurism led to disaster
Our profound regrets, apologies and condolences to our people, to the families of all victims, and to other affected nations.
15,8 mil pessoas estão falando sobre isso
O Estado-maior das forças armadas do Irão garantiu à população do país que "o responsável" pela tragédia do Boeing ucraniano abatido na quinta-feira nos arredores de Teerão, vai ser imediatamente apresentado à justiça militar.
"Garantimos que ao realizar reformas fundamentais nos processos operacionais ao nível das forças armadas, vamos tornar impossível a repetição de tais erros", acrescentou, em comunicado.
O aparelho, com destino a Kiev, transportava 167 passageiros e nove tripulantes de várias nacionalidades, incluindo 82 iranianos, 57 canadianos, 11 ucranianos, dez suecos, quatro afegãos, três alemães e três britânicos.
NAOM
Leia Também: Irão admite ter abatido inadvertidamente avião ucraniano
Doka Ferreira was live
THIS OLD MAN IS NOT AWARE THAT THEIR OLD DAYS OF DISINFORMATION IS OVER
WAKE-UP TO THE "NEW AGE" SIR;
YOUR ERA OF MYSTIFYING PROPAGANDA IN GUINEA BISSAU IS OVER!
GUINE BISSAU: TENTATIVAS DE HIPOTECA DE RECEITAS DA CAMPANHA DE CASTANHA DE CAJU 2020
AFINAL, ATRÁS DA FALSA BUSCA DE "VERDADE ELEITORAL" DO DSP ESTÁ A INTENÇÃO DENUNCIADA DE DEITAREM MÃO AS RECEITAS DA PRÓXIMA CAMPANHA DE CASTANHA DE CAJU.
Libertem o PAIGC de Cabral e dos nossos Heróis e Mártires da Luta de Libertação Nacional das mãos do DSP e seus bandos, que se enveredam pelo crime organizado.
O verdadeiro PAIGC este quase que já não existe ante a tamanha delapidação do seu carisma histórico de partido libertador.
Lamentavelmente hoje em dia o que existe é um PAIGC travestido e desvirtuado “uma fotocópia do verdadeiro PAIGC, mas que cujo brilho vem se ofuscando com o decorrer do tempo em que se encontra cativo e sequestrado por este bando de políticos infantis e apoiados por partidos delinquentes e parasitas, que se gravitam em torno do actual PAIGC para sugarem o máximo que puderem enquanto é tempo.
Sucede, porém, que este PAIGC já está falido e carente de ideologia fortemente propalado pelo Camarada Amilcar Cabral e Combatentes de seu tempo.
Olhando para o interior da carcaça do PAIGC ou do que ainda resta daquele partido que foi a escola política da geração dos nossos tios é de se indignar e revoltar.
Como pode o PAIGC tornar-se refém do Eng.º Domingos Simões Pereira seu chefe impostor, arrogante e ignorante que tem a ousadia e o desplante de se comparar ou se igualar ao saudoso Líder Imortal Amílcar Cabral?
Como pode um líder infantil e convencido de ter o monopólio da verdade, fingindo por vezes uma humildade aparentada, enquanto vai hipotecando os valores mais sagrado do partido de Cabral e dos Combatentes?
Por onde andam aqueles jovens da década de 80 feitos militantes da JAAC e Antigos Alunos da Escola Piloto para se levantarem em nome do verdadeiro PAIGC?
Afinal, o PAIGC teve ou não Pioneiros e Juventude que foram carinhosamente formados como sua Reserva Segura e Combativa?
Por onde andam esta classe de dirigentes formados e com base ideológica forte de continuadores da geração de Cabral?
Como pode o PAIGC chegar ao ponto de caucionar ou avalisar o comportamento delinquente do seu candidato derrotado na 2ª Volta das eleições presidenciais e que movido pela ambição desmedida vem obrigando o glorioso partido a travar uma inglória batalha judicial?
Não é racional que o DSP perca nas urnas para repentinamente reacender os focos da politica de terra queimada que encetou a mais de 4 anos, desde que o seu primeiro Governo foi derrubado pelo peculato e corrupção.
Recorde-se que DSP perdeu esta ultima eleição, devido a maré de mudanças despoletado pela CARAVANA DE CONCÔRDIA NACIONAL e RECONCILIAÇÃO do Umaro Sissokó Embaló, Presidente Eleito com cerca de 40 mil votos de diferença.
Em boa hora a maioria silenciosa dos guineenses se revoltaram nas urnas e deram um voto expressivo ao Presidente eleito para promover a reunificação dos irmãos desavindos e propiciar o ambiente, para na base da ordem, disciplina e justiça social descolar a Guine Bissau rumo ao Progresso e Desenvolvimento.
Não obstante todos os guineenses e residentes saberem do resultado claro do veredicto das urnas que vaticinaram a derrota do DSP, lamentável e vergonhosamente o P5 em Bissau e os observadores internacionais foram surpreendidos com uma reacção antidemocrática do DSP, que foi derrotado de forma limpa e limpinho pelo seu adversário Sissokó Embaló.
O porquê do DSP despoletar a retorica incendiária, fomentando a campanha e onda de intrigas contra a CNE, pondo em causa o veredicto das urnas utilizando a ex-ministra Ester Fernandes a protagonizar cenas vergonhosa de diz-que-diz contra a CNE, logo aproveitado pelo DSP frustrado, que na falta de argumentos reais e convincentes vem deitando mão a rumores, claques e boatos com dados fúteis ou pré-concebidos, com vistas a tentativa de justificação da sua retumbante derrota.
Por outro lado, atrás destas falsas reivindicações, segundo uma fonte bem colocada no interior do PAIGC do DSP estão a tentativa de arrastar a polémica e indefinições até a próxima campanha da castanha de caju, para assim deitarem mão as nobres receitas de exportação. E mais, que o Governo caduco de Aristides Gomes já começou a tratar com os Bancos da praça e da sub-Região o levantamento de fortes verbas em jeito de adiantamento de dinheiros.
O P5 deve acautelar a onda de saques e de roubalheiras que vão agravar ainda mais o quadro negro da economia guineense nas mãos do Governo de Aristino Zambrano.
De saber que o DSP investiu avultadas somas em dinheiro, dando mostras de riquezas ou bens mal adquiridos, vindas do Zambrano e de Tesouro Público Nacional.
A par do desaire económico e do drama humano, que hoje é o DSP, conhecido no meio intelectual revolucionário como REBENTADOR DA DEMOCRACIA, DA ECONOMIA, DA SOCIEDADE E DA FAMILIA GUINEENSE.
Fonte: https://ditaduradoprogresso.blogspot.com
sexta-feira, 10 de janeiro de 2020
Níger: 31 militares e 63 jihadistas mortos perto da fronteira com Mali
Drone da operação militar francesa Barkhane em Niamey, Níger. Daphné BENOIT / AFP
Segundo fontes oficiais locais, pelo menos 31 militares nigerinos e 63 jhadistas foram mortos ontem à tarde num ataque contra um acampamento militar em Chinégodar, no oeste do Níger, na região de Tillabéri, a 10 kms da fronteira com o Mali.
Esta região situada a 200 kms da capital Nimaey é a mesma onde a 10 de Dezembro morreram 71 soldados nigerinos, num ataque em Inates, reivindicado pelo Estado Islâmico e a 25 do mesmo mês 14 militares foram mortos em Sanam e desta vez o modus operandi foi semellhante.
Os jihadistas em grande número, fortemente armados, com viaturas e motorizadas, deslocaram-se em duas colunas, começando por atacar do lado oeste, em direcção de Akabar, no Mali e a segunda com dezenas de motorizadas veio do lado leste da floresta de Ikrafane no Níger.
Mas apesar da destruição de rede de telefonia móvel e do sistema de GPS os soldados nigerinos conseguiram lançar o alerta através da rádio e a riposta conjunta da força aérea nigerina e a intervenção aérea vinte minutos depois da operação militar francesa Barhkane conseguiram neutralisar o ataque.
Tropas americanas estão também presentes no Niger e alguns dos jihadistas que conseguiram fugir, foram atingidos por drones norte-americanos, dado que o os Estados Unidos possuem também uma base militar importante de drones em Agadez, no centro do Níger.
Este ataque não foi ainda reivindicado mas grupos armados terrroristas reivindicando ligações com a rede terrorista Al quaeda e/ou com o Estado Islâmico, são muito activos nesta região situada entre as fronteiras do Niger com o Mali e o Burkina Faso.
Este ataque que significa mais um revés para os jihadistas, dos quais mais de uma centena foram mortos desde 20 de Dezembro, ocorreu em vésperas da reunião segunda-feira (13/01) em Pau, no sudoeste da França a convite do Presidente Emmanuel Macron dos chefes de Estado do designado grupo G5 Sahel constituído pelo Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritânia e Chade, para analisar precisamente a luta anti-jihadista na regão do Sahel.
Emmanuel Macron pretende clarificar a situação da força de interposição francesa Barkhane, que com 4.500 soldados na região e apesar dos sucessos tácticos nos últimos dias, tem sido acusada de ser incapaz de proteger as populações civis e mesmo de neo-colonialista.
Na ocasião e segundo anunciou a 22 de Dezembro o Presidente nigerino Mahamadou Issoufou, durante a visita a Niamey do Presidente Emmanuel Macron deverá ser lançado um forte apelo à solidariedade internacional.
RFI
Segundo fontes oficiais locais, pelo menos 31 militares nigerinos e 63 jhadistas foram mortos ontem à tarde num ataque contra um acampamento militar em Chinégodar, no oeste do Níger, na região de Tillabéri, a 10 kms da fronteira com o Mali.
Esta região situada a 200 kms da capital Nimaey é a mesma onde a 10 de Dezembro morreram 71 soldados nigerinos, num ataque em Inates, reivindicado pelo Estado Islâmico e a 25 do mesmo mês 14 militares foram mortos em Sanam e desta vez o modus operandi foi semellhante.
Os jihadistas em grande número, fortemente armados, com viaturas e motorizadas, deslocaram-se em duas colunas, começando por atacar do lado oeste, em direcção de Akabar, no Mali e a segunda com dezenas de motorizadas veio do lado leste da floresta de Ikrafane no Níger.
Mas apesar da destruição de rede de telefonia móvel e do sistema de GPS os soldados nigerinos conseguiram lançar o alerta através da rádio e a riposta conjunta da força aérea nigerina e a intervenção aérea vinte minutos depois da operação militar francesa Barhkane conseguiram neutralisar o ataque.
Tropas americanas estão também presentes no Niger e alguns dos jihadistas que conseguiram fugir, foram atingidos por drones norte-americanos, dado que o os Estados Unidos possuem também uma base militar importante de drones em Agadez, no centro do Níger.
Este ataque não foi ainda reivindicado mas grupos armados terrroristas reivindicando ligações com a rede terrorista Al quaeda e/ou com o Estado Islâmico, são muito activos nesta região situada entre as fronteiras do Niger com o Mali e o Burkina Faso.
Este ataque que significa mais um revés para os jihadistas, dos quais mais de uma centena foram mortos desde 20 de Dezembro, ocorreu em vésperas da reunião segunda-feira (13/01) em Pau, no sudoeste da França a convite do Presidente Emmanuel Macron dos chefes de Estado do designado grupo G5 Sahel constituído pelo Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritânia e Chade, para analisar precisamente a luta anti-jihadista na regão do Sahel.
Emmanuel Macron pretende clarificar a situação da força de interposição francesa Barkhane, que com 4.500 soldados na região e apesar dos sucessos tácticos nos últimos dias, tem sido acusada de ser incapaz de proteger as populações civis e mesmo de neo-colonialista.
Na ocasião e segundo anunciou a 22 de Dezembro o Presidente nigerino Mahamadou Issoufou, durante a visita a Niamey do Presidente Emmanuel Macron deverá ser lançado um forte apelo à solidariedade internacional.
RFI
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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RECONTAGEM DE VOTOS E QUEIXAS CRIMES – A TERCEIRA VIA PARA O PODER OU EXPEDIENTE DE BLOQUEIO DO PAÍS.
Por Jorge Herbert
Levo os últimos anos a avisar que ao PAIGC e ao seu líder, importa-lhes pouco ou quase nada a Guiné-Bissau e o seu povo, desde que o poder absoluto esteja assegurado por eles, permitindo-lhes controlar o erário público e os interesses que giram a volta do poder. Julgo que isso ficou provado no bloqueio cerrado que o PAIGC e o seu presidente fizeram ao país nos últimos três anos, importando-se pouco ou nada com o sofrimento que esse bloqueio estava a provocar à população guineense.
Domingos Simões Pereira incorporou na sua mente e quis transmitir a ideia (pelo menos não desmentiu a propaganda dos seus apoiantes), de ser ele “o homem mais inteligente e politicamente mais bem preparado da Guiné-Bissau”, pelo que tem de assumir o poder político e decidir os destinos daquele povo, custe o que custar! Julgo que esse delírio colectivo não precisa de mais dados nem mais letras, para ser provado, porque já está a vista de todos os guineenses!
Tendo falhado, por várias tentativas atingir o seu desiderato, o homem deita a mão à sua última “bóia de salvação”, de nome Supremo Tribunal de Justiça, que até já lhe foi favorável noutras circunstâncias… Mas, Domingos Simões Pereira sabe que essa bóia de salvação é como se fosse o seu último fôlego político, já que, ninguém tem dúvidas que, depois das três últimas campanhas eleitorais em que participou e com a quantia nelas investidas, se não garantir o poder, para que os seus investidores consigam recuperar com juros altos o que investiram nele, passará do homem mais bem preparado, para o mais insignificante dos guineenses, porque os próprios investidores o virarão as costas…
Ouvir o advogado do PAIGC e do candidato Domingos Simões Pereira a anunciar aceitar qualquer veredito do Supremo Tribunal de Justiça, para mim significa o anúncio do conhecimento prévio de que a decisão do STJ lhes será favorável! Julgo que isso não surpreenderia a maioria dos guineenses e todos os adversários políticos do candidato que pede a recontagem dos votos.
Como cidadão de bem que me considero, só tenho que aceitar que um candidato reclame junto das instâncias judiciais, caso se sentir lesado em qualquer processo em que participe, desde que esse candidato tivesse a mesma lisura cidadã, quando são os outros a reclamar. Ora, nas últimas eleições legislativas em que participou e em que os adversários também reclamaram e o mesmo STJ não deu procidência às suas reclamações, o posicionamento do PAIGC, foi de alegria! Julgo que qualquer verdadeiro democrata não aceitaria a vitória, sem que se esclarecesse de forma efectiva as reclamações dos seus adversários, apelando as instâncias ao cabal esclarecimento das reclamações dos adversários. Mas, Domingos Simões Pereira, apesar de ser intitulado pelos seus apoiantes do “melhor preparado”, ainda não atingiu esse nível de conceito da democracia! A democracia para Domingos Simões Pereira serve apenas para as suas vitórias! E a justiça e uma determinada comunidade internacional, para as suas derrotas! E assim vai se preparando para ser “o único que deve assumir o poder na Guiné-Bissau”, ofendendo a inteligência de centenas de quadros intelectuais que a Guiné-Bissau pariu!
Dizia eu que, como cidadão de bem e com elevado sentido democrático que sou, só podia desejar que o STJ desse procidência à recontagem dos votos. Mas, também, como cidadão guineense com mais de meio-século de vida, tenho profunda consciência que o PAIGC não é pessoa de bem e consequentemente o seu líder também não o é. Por isso, importa-me primeiro saber, no caso de ser decidido pela recontagem dos votos, que votos serão recontados, de que região ou circulo eleitoral e quem são as pessoas ou instituições mais idóneas para assumir esse processo, inédito no nosso país! Importa-me saber quem, até à data da recontagem desses votos é e será o guardião das urnas em causa! Que garantias teremos que os boletins de votos constantes das urnas sujeitas à recontagem não foram primeiramente manipuladas e só depois seleccionadas para a reclamação! Se a guarda dessas urnas não oferecer qualquer segurança em termos da possibilidade de já terem sido manipuladas, o STJ não pode nem deve decidir pela recontagem dos votos, sob pena dessa instituição que devia ser da justiça, estar ela própria colaborar com uma descarada fraude…
Em todo o caso, é minha profunda convicção que o PAIGC e o seu candidato não desejam propriamente a recontagem dos votos! Tenho essa convicção arreigada desde o dia que ouvi o discurso do líder do PAIGC a dizer que ia impugnar os resultados eleitorais, que o grande objetivo dessa instituição pouco idónea e o seu líder, é bloquear a tomada de posse do novo presidente eleito e prolongar a crise no tempo. Os tais processos crimes apresentados contra os membros da CNE, tem a intenção de bloquear o desenrolar da impugnação eleitoral e, dessa forma, o PAIGC e o seu líder continuarem agarrados ao poder executivo que já detêm neste momento, prolongando o mandato de um Presidente da República (José Mário Vaz), sem poderes para o derrube do seu governo. Dessa forma, ganham tempo para tentar organizar a caótica governação deste executivo e o tão propalado uso do erário público para as campanhas eleitorais em que estiveram envolvidos. E dessa forma, o PAIGC continuará com o caminho livre para os desmandos a que tanto se habituou, sempre colado e no controlo do erário público, sem qualquer tipo de fiscalização e importando-se pouco ou nada com a disfuncionalidade do país e o sofrimento do seu povo.
Alguém tem de travar o PAIGC, a megalomania do seu líder e a interesseira comunidade internacional sedenta para delapidar os nossos recursos.
Jorge Herbert
Levo os últimos anos a avisar que ao PAIGC e ao seu líder, importa-lhes pouco ou quase nada a Guiné-Bissau e o seu povo, desde que o poder absoluto esteja assegurado por eles, permitindo-lhes controlar o erário público e os interesses que giram a volta do poder. Julgo que isso ficou provado no bloqueio cerrado que o PAIGC e o seu presidente fizeram ao país nos últimos três anos, importando-se pouco ou nada com o sofrimento que esse bloqueio estava a provocar à população guineense.
Domingos Simões Pereira incorporou na sua mente e quis transmitir a ideia (pelo menos não desmentiu a propaganda dos seus apoiantes), de ser ele “o homem mais inteligente e politicamente mais bem preparado da Guiné-Bissau”, pelo que tem de assumir o poder político e decidir os destinos daquele povo, custe o que custar! Julgo que esse delírio colectivo não precisa de mais dados nem mais letras, para ser provado, porque já está a vista de todos os guineenses!
Tendo falhado, por várias tentativas atingir o seu desiderato, o homem deita a mão à sua última “bóia de salvação”, de nome Supremo Tribunal de Justiça, que até já lhe foi favorável noutras circunstâncias… Mas, Domingos Simões Pereira sabe que essa bóia de salvação é como se fosse o seu último fôlego político, já que, ninguém tem dúvidas que, depois das três últimas campanhas eleitorais em que participou e com a quantia nelas investidas, se não garantir o poder, para que os seus investidores consigam recuperar com juros altos o que investiram nele, passará do homem mais bem preparado, para o mais insignificante dos guineenses, porque os próprios investidores o virarão as costas…
Ouvir o advogado do PAIGC e do candidato Domingos Simões Pereira a anunciar aceitar qualquer veredito do Supremo Tribunal de Justiça, para mim significa o anúncio do conhecimento prévio de que a decisão do STJ lhes será favorável! Julgo que isso não surpreenderia a maioria dos guineenses e todos os adversários políticos do candidato que pede a recontagem dos votos.
Como cidadão de bem que me considero, só tenho que aceitar que um candidato reclame junto das instâncias judiciais, caso se sentir lesado em qualquer processo em que participe, desde que esse candidato tivesse a mesma lisura cidadã, quando são os outros a reclamar. Ora, nas últimas eleições legislativas em que participou e em que os adversários também reclamaram e o mesmo STJ não deu procidência às suas reclamações, o posicionamento do PAIGC, foi de alegria! Julgo que qualquer verdadeiro democrata não aceitaria a vitória, sem que se esclarecesse de forma efectiva as reclamações dos seus adversários, apelando as instâncias ao cabal esclarecimento das reclamações dos adversários. Mas, Domingos Simões Pereira, apesar de ser intitulado pelos seus apoiantes do “melhor preparado”, ainda não atingiu esse nível de conceito da democracia! A democracia para Domingos Simões Pereira serve apenas para as suas vitórias! E a justiça e uma determinada comunidade internacional, para as suas derrotas! E assim vai se preparando para ser “o único que deve assumir o poder na Guiné-Bissau”, ofendendo a inteligência de centenas de quadros intelectuais que a Guiné-Bissau pariu!
Dizia eu que, como cidadão de bem e com elevado sentido democrático que sou, só podia desejar que o STJ desse procidência à recontagem dos votos. Mas, também, como cidadão guineense com mais de meio-século de vida, tenho profunda consciência que o PAIGC não é pessoa de bem e consequentemente o seu líder também não o é. Por isso, importa-me primeiro saber, no caso de ser decidido pela recontagem dos votos, que votos serão recontados, de que região ou circulo eleitoral e quem são as pessoas ou instituições mais idóneas para assumir esse processo, inédito no nosso país! Importa-me saber quem, até à data da recontagem desses votos é e será o guardião das urnas em causa! Que garantias teremos que os boletins de votos constantes das urnas sujeitas à recontagem não foram primeiramente manipuladas e só depois seleccionadas para a reclamação! Se a guarda dessas urnas não oferecer qualquer segurança em termos da possibilidade de já terem sido manipuladas, o STJ não pode nem deve decidir pela recontagem dos votos, sob pena dessa instituição que devia ser da justiça, estar ela própria colaborar com uma descarada fraude…
Em todo o caso, é minha profunda convicção que o PAIGC e o seu candidato não desejam propriamente a recontagem dos votos! Tenho essa convicção arreigada desde o dia que ouvi o discurso do líder do PAIGC a dizer que ia impugnar os resultados eleitorais, que o grande objetivo dessa instituição pouco idónea e o seu líder, é bloquear a tomada de posse do novo presidente eleito e prolongar a crise no tempo. Os tais processos crimes apresentados contra os membros da CNE, tem a intenção de bloquear o desenrolar da impugnação eleitoral e, dessa forma, o PAIGC e o seu líder continuarem agarrados ao poder executivo que já detêm neste momento, prolongando o mandato de um Presidente da República (José Mário Vaz), sem poderes para o derrube do seu governo. Dessa forma, ganham tempo para tentar organizar a caótica governação deste executivo e o tão propalado uso do erário público para as campanhas eleitorais em que estiveram envolvidos. E dessa forma, o PAIGC continuará com o caminho livre para os desmandos a que tanto se habituou, sempre colado e no controlo do erário público, sem qualquer tipo de fiscalização e importando-se pouco ou nada com a disfuncionalidade do país e o sofrimento do seu povo.
Alguém tem de travar o PAIGC, a megalomania do seu líder e a interesseira comunidade internacional sedenta para delapidar os nossos recursos.
Jorge Herbert
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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A República da Guiné-Bissau mostra claramente um foto de Alta traição a nação Guineense
Por O Democrata Osvaldo Osvaldo
Deriva de uma vergonha medorento, de um Ação nojento estampada na cara dos paisagistas kkkkkkkk
Guiné-Bissau: PAIGC pede recontagem de votos, o advogado Carlos Pinto Pereira, que representa Domingos Simões Pereira, diz que cerca de 110 mil votos foram manipulados, e segundo o DSP que só uma recontagem poderá determinar quem realmente venceu as presidenciais na Guiné-Bissau.
A minha pergunta é: O que disse a Procuradoria geral da República Guineense.
Olha, devem pôr ponto final nisso tudo!
Se, vai fazer uma recontagem dos votos da segunda então, deve-se fazer a recontagem da primeira volta também!
É incrível! Domingos Simões pereira um político julga ser um estudante da Democracia kkkkkkkk
Domingos Simões Pereira imbuído de espírito de um Democrata kkkkkkkk
Agora o Democrata DSP espera nulidade a decisão de CNE kkkkkkkkk vindo de veredicto popular, o que é um comportamento An-tidemocratico, de um preconceito descabida de um agenda estúpida.
Ao mesmo tempo o Democrata queixa de Pedro Sambu presidente de CNE kkkkkkkkk porque é crime o PAIGC perder as eleições presidenciais do País kkkkkkkkkkkkk,
Porquê? Porque está escrito na constituição da República de que o PAIGC é e deve ser o único ganhador das eleições presidenciais do País kkkkkkk
Agora Democrata pede para suspender a impugnação, daí o ministério público julgar Pedro Sambu kkkkkkkkkk
Mas por outro lado ao mesmo tempo o Democrata DSP pede para que tribunal suspender um doutor no supremo porque esse doutor é um dos familiares de MADEM G15 kkkkkkkkk
Povo da Guiné-Bissau cidadãos atentos prestem bem atenção: O Tratado de Versalhes produziu o pior monstro na Alemanha.
Agora é a vez do PAIGC Ladrão também produzir um monstro de montau na Guiné-Bissau.
Essa correspondência - com a confissão de arrependimento de DSP como traidor - é reunida num livro que se transforma num verdadeiro "manual da traição.
A história de uma conspiração impensável do século e o destino de seus principais protagonistas adquirem vida e atualidade nesta obra de Jagudes em cima da casa, paigcistas juntos dos seus discípulos são todos FACISTAS.
Afirma o Democrata em Ação.
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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A confederação nacional de estudantes da Guiné-Bissau apela ao governo e aos sindicatos para terem a responsabilidade e bom senso em resolver as constantes paralisações que acontecem no sector do ensino público.
TGB Televisão da Guiné-Bissau
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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Motorizadas estão a ser usadas como transportes alternativos nas zonas sub-urbanas;
TGB Televisão da Guiné-Bissau
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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Mais de 100 crianças acusadas de feitiçaria foram atiradas ao rio
Instituto da Criança deu por concluído, em 2019, cerca de 39 processos de crianças acusadas de práticas de feitiçaria | BENJAMIN CÂNDIDO | LUNDA-NORTE| EDIÇÕES NOVEMBRO
Mais de cem crianças acusadas de práticas de feitiçaria nas províncias de Cabinda, Zaire, Malanje e Bengo, nos últimos três anos, foram atiradas aos rios pelos familiares, informou uma equipa de investigadores nacionais do Centro de Estudos e Investigação em População (CEIP).
O fenómeno "feitiçaria" contra menores constitui um problema social que tem preocupado os investigadores do Centro de Estudos e Investigação em População (CEIP), afecto à Universidade Agostinho Neto (UAN) e as organizações sociais ligadas à causa.
Em declarações ao Jornal de Angola, o director do Centro de Estudos e Investigação em População (CEIP), Ndonga Mfuwa, disse ter constatado no terreno que muitos pais e encarregados de educação lançam os filhos aos rios para, de seguida, serem devorados pelos jacarés, alegando serem feiticeiros.
Alguns progenitores, prosseguiu o investigador, além de acusarem os filhos de feiticeiros, expulsam-nos do seio familiar e mais tarde arrependem-se do que fizeram e depois de procederem de tal forma, entram em conflito com as entidades acolhedoras.
https://www.plataformamedia.com/pt-pt/
Leia mais em Jornal de Angola
Mais de cem crianças acusadas de práticas de feitiçaria nas províncias de Cabinda, Zaire, Malanje e Bengo, nos últimos três anos, foram atiradas aos rios pelos familiares, informou uma equipa de investigadores nacionais do Centro de Estudos e Investigação em População (CEIP).
O fenómeno "feitiçaria" contra menores constitui um problema social que tem preocupado os investigadores do Centro de Estudos e Investigação em População (CEIP), afecto à Universidade Agostinho Neto (UAN) e as organizações sociais ligadas à causa.
Em declarações ao Jornal de Angola, o director do Centro de Estudos e Investigação em População (CEIP), Ndonga Mfuwa, disse ter constatado no terreno que muitos pais e encarregados de educação lançam os filhos aos rios para, de seguida, serem devorados pelos jacarés, alegando serem feiticeiros.
Alguns progenitores, prosseguiu o investigador, além de acusarem os filhos de feiticeiros, expulsam-nos do seio familiar e mais tarde arrependem-se do que fizeram e depois de procederem de tal forma, entram em conflito com as entidades acolhedoras.
https://www.plataformamedia.com/pt-pt/
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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Governação Electrónica - Lançada Plataforma Digital do Conselho de Ministros
Bissau, 10 jan 20 (ANG) – O Conselho de Ministros já dispõe de uma Plataforma Digital e outros serviços electronicos que vai permitir aos membros do governo aceder à agenda e aos documentos de suporte às sessões do Conselho de Ministros, “possibilitando poupar custos administrativos e aumentar a acessibilidade”.
Segundo um comunicado do Conselho de ministros, a referida plataforma foi lançada quinta-feira, na 1ª Sessão Ordinária do Conselho de Ministros de 2020, no Salão Nobre do Palácio do Governo, em Bissau, pelo CEVATEGE - Centro de Valorização Tecnológica e Governação Eletrónica.
“Estas ações estão enquadradas no Programa de Emergência do Governo, sob tutela da Presidência do Conselho de Ministros, com vista a informatizar o Palácio do Governo, através da instalação de internet em todos os edifícios e a criação de vários serviços eletrónicos”, diz o comunicado que deu conta dessa mudança no labor governamental.
O documento à que a ANG teve hoje acesso, ainda refere que nesse quadro foram apresentados os serviços de Cloud Privativa do Governo, que vão permitir alojar e distribuir documentos governamentais com maior segurança; assim como os Emails Institucionais do Estado, que possibilitarão a qualquer membro do governo ou funcionário público, ter acesso ao serviço de email governamental e comunicar com segurança os seus dados.
Nos próximos dias, diz o comunicado, será relançado o Portal do Governo com vista a padronizar e alargar os canais de comunicação do Governo.
O Centro de Valorização Tecnológica e Governação Eletrónica, (CEVATEGE) é uma instituição tutelada pela Presidência do Conselho de Ministros, e tem como principal missão, a promoção do desenvolvimento da sociedade de informação e tecnologias na Guiné-Bissau.
ANG//SG
Segundo um comunicado do Conselho de ministros, a referida plataforma foi lançada quinta-feira, na 1ª Sessão Ordinária do Conselho de Ministros de 2020, no Salão Nobre do Palácio do Governo, em Bissau, pelo CEVATEGE - Centro de Valorização Tecnológica e Governação Eletrónica.
“Estas ações estão enquadradas no Programa de Emergência do Governo, sob tutela da Presidência do Conselho de Ministros, com vista a informatizar o Palácio do Governo, através da instalação de internet em todos os edifícios e a criação de vários serviços eletrónicos”, diz o comunicado que deu conta dessa mudança no labor governamental.
O documento à que a ANG teve hoje acesso, ainda refere que nesse quadro foram apresentados os serviços de Cloud Privativa do Governo, que vão permitir alojar e distribuir documentos governamentais com maior segurança; assim como os Emails Institucionais do Estado, que possibilitarão a qualquer membro do governo ou funcionário público, ter acesso ao serviço de email governamental e comunicar com segurança os seus dados.
Nos próximos dias, diz o comunicado, será relançado o Portal do Governo com vista a padronizar e alargar os canais de comunicação do Governo.
O Centro de Valorização Tecnológica e Governação Eletrónica, (CEVATEGE) é uma instituição tutelada pela Presidência do Conselho de Ministros, e tem como principal missão, a promoção do desenvolvimento da sociedade de informação e tecnologias na Guiné-Bissau.
ANG//SG
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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ÁFRICA - Mais de 20 países africanos vão a eleições em 2020
Mais de duas dezenas de países africanos vão este ano a eleições, com as atenções centradas nas presidenciais na Costa do Marfim, em outubro, e nas gerais da Guiné-Conacri, em fevereiro, e do Gana, em dezembro.
Entre os países africanos lusófonos, depois dos escrutínios de 2019 na Guiné-Bissau e Moçambique, estão previstas apenas eleições locais em Cabo Verde, que deverão ocorrer no segundo semestre do ano.
De acordo com o calendário eleitoral para o continente africano do Instituto Eleitoral para a Democracia Sustentável em África (EISA, na sigla em inglês), em 2020 estão previstas eleições locais, legislativas ou presidenciais em 22 países e uma região autónoma, no total dos 54 países independentes do continente.
Das eleições a realizar durante 2020, em pelo menos cinco países e uma região - Camarões (gerais), Guiné-Conacri (legislativas), Mali (legislativas), Senegal (locais), Somalilândia (região autónoma da Somália não reconhecida internacionalmente, legislativas) e Sudão (gerais) - são escrutínios adiados de 2018 e 2019.
Depois de em 2019, se terem realizado eleições em alguns dos maiores países do continente, incluindo Nigéria, Tunísia, África do Sul, Argélia ou Senegal, em 2020, haverá eleições legislativas ou presidenciais em pelo menos 10 países.
Entre estes destacam-se estados que atravessam graves crises de segurança, como o Mali, o Sudão ou a República Centro Africana, mas também outros, como a Costa do Marfim, onde a eventual alteração às regras Constitucionais gera incerteza quanto às candidaturas de atuais chefes de Estado.
Com eleições presidenciais marcadas para outubro, na Costa do Marfim, o Presidente Alassane Ouattara anunciou, no início desta semana, que irá propor ao parlamento alterações à Constituição.
Sem precisar quais as alterações em causa, o atual chefe de Estado deixou a garantia de que as mudanças não visam eliminar ninguém da corrida presidencial, depois de alertas da oposição sobre a possibilidade de a reforma constitucional pretender limitar a idade dos candidatos a 75 anos.
O chefe de Estado mantém o tabu sobre a eventual candidatura a um terceiro mandato, mas anunciou que será candidato se os seus rivais históricos, os ex-presidentes Laurent Gbagbo, 74 anos (75 em maio), e Henri Konan Bédié, 85 anos, concorrerem.
Alassane Ouattara, que promoveu alterações à Constituição em 2016 acredita ser legítima a candidatura a um terceiro mandato, numa leitura contestada pela oposição.
Com um clima político tenso, as eleições presidenciais realizam-se quando passam dez anos da crise pós-eleitoral de 2010-2011, que causou 3.000 mortos, devendo ser disputadas pelos mesmo protagonistas.
O calendário eleitoral arranca a 19 de janeiro com as eleições legislativas nas ilhas Comoros, seguindo-se, em fevereiro, as legislativas e locais nos Camarões (9 fevereiro), as legislativas na Guiné-Conacri (16 fevereiro), as gerais no Chade (adiadas de 2019 e ainda sem data) e as presidenciais no Togo (22 de fevereiro) e no Sudão (adiadas de finais de 2019 e ainda sem data).
Para as legislativas da Guiné-Conacri foram submetidas à comissão de eleições 29 listas partidárias, que deverão ainda ser validadas pelo Tribunal Constitucional.
O país tem ainda prevista para este ano a realização de eleições presidenciais.
Em abril e maio deverão ir às urnas os eleitores do Egito, da Etiópia e do Mali em eleições parlamentares, e do Burundi em eleições presidenciais.
O Burundi realiza ainda eleições legislativas e locais durante o ano.
Mais para o final do ano, em outubro, além do escrutínio na Costa do Marfim (31 de outubro) estão previstos atos eleitorais na Tanzânia (eleições gerais a 04 de outubro), enquanto, em novembro, vão às urnas os eleitores do Burkina Faso (legislativas e presidenciais), Namíbia (locais e regionais) e do Níger (locais).
O Níger tem também eleições legislativas e presidenciais previstas para 27 de dezembro, no mesmo dia em que se deverão ocorrer as presidenciais na República Centro Africana.
Gana (presidenciais e legislativas), Somália (legislativas), Senegal(locais), Seychelles (presidenciais) têm igualmente previstas eleições para dezembro.
O EISA é uma organização sem fins lucrativos, criada em 1994, com sede na África do Sul e escritórios em seis outros países, incluindo Moçambique, que promove a realização de eleições credíveis, a participação eleitoral e o fortalecimento das instituições políticas em África.
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sexta-feira, janeiro 10, 2020
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